Mézières-sur-Seine
Le maire renonce à son projet immobilier
L’ensemble de logements sociaux, prévus devant le château rue Nationale, ne verra pas le jour. La municipalité a décidé d’annuler sa validation du dernier permis de construire déposé par la société Pierreval, le promoteur de ce projet immobilier.
« Nous avons été confrontés à la fois à la fragilité de ce permis qui avait été accordé et à une hostilité de la part d’habitants »,
explique Jean-François Fastre, le maire de la commune. La demande de construction aurait dû être amendée, avec un étage en moins, pour répondre à des normes d’urbanisme. 47 logements devaient être érigés dans les jardins du château. De plus, l’accès pour les services de secours était trop étroit.
L’association Mézières ensemble avait déposé un recours amiable contre le projet. Au printemps, une pétition a aussi circulé et elle a réuni plus de 300 signatures. Une mobilisation de citoyens, rue Nationale, avait aussi quelque peu marqué les esprits.
« Cet immeuble aurait à la fois été de mauvaise qualité architecturale, et un danger du fait de la présence de l’école maternelle Le Petit Prince à côté »,
s’exclame Franck Fontaine, conseiller municipal d’opposition et membre de Mézières ensemble. La circulation automobile qui aurait découlée de la présence des nouveaux habitants aurait considérablement augmenté.
« Nous sommes satisfaits de cette décision qui survient après l’écriture de plusieurs moutures, mais restons vigilants »,
ajoute le militant associatif. En effet, les deux propriétaires pourraient être sollicités à nouveau.
La présence d’autres zones qui pourraient accueillir des logements sur la commune a aussi fait penser à l’élu d’opposition que l’emplacement n’était pas approprié. Le maire voyait un avantage à ce projet, celui
« d’accroître l’offre en logements dans la commune, conformément à la loi sur la solidarité et le renouvellement urbain (SRU) ».
De prochaines constructions à Mézières pourraient être réalisées dans une Zac située à proximité.
« Les terrains ne sont pas encore acquis mais une nouvelle étape dans ce projet qui date de 1991 sera passée l’année prochaine »,
annonce le maire. Mais là encore, l’association Mézières ensemble promet
« d’être vigilante sur la qualité architecturale des bâtiments ».
Un recours amiable Aménager une Zac