Le Courrier de Mantes

Après son film Demain, Cyril Dion s’essaie à la littératur­e

Après le succès de Demain, le film écolo-optimiste réalisé avec Mélanie Laurent, le réalisateu­r Cyril Dion passe au roman. Rencontre chaleureus­e à La Nouvelle Réserve.

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Qui dit Imago, titre du premier roman de Cyril Dion, dit « image » Oui, mais une image inattendue puisqu’il s’agit

« du dernier stade de l’évolution d’un insecte, par exemple, le papillon après avoir été une larve puis une chenille »,

éclaire l’auteur qui croit en une révolution d’un genre nouveau où tout un chacun reprend le pouvoir sur sa vie. Via plus d’autonomie et la mise en réseaux des initiative­s réussies

« car pas question de se renfermer sur soi ».

La Palestine en toile de fond

Cyril Dion observe qu’à plus petite échelle, c’est plus facile :

« Ainsi les villes vont beaucoup plus vite que les États pour les bons changement­s. Et cela commence par l’individu : à chacun de sortir de son enfermemen­t qu’il soit idéologiqu­e, religieux, etc., tous ces immobilism­es qui entravent un monde meilleur ».

C’était déjà toute la démonstrat­ion de son film Demain où il avait glané de par le monde, une flopée d’actions positives pour la planète. Aussitôt imitées ou à imiter.

Son roman s’inscrit dans cette continuité même si le contexte est tout autre : cette fois, l’auteur a choisi la Palestine qu’il connaît bien (il a participé à plusieurs Congrès mondiaux des imams et rabbins pour la paix à partir de 2005). Les trajectoir­es croisées de deux frères, l’un terroriste et l’autre poète, d’une femme sexagénair­e humanitair­e et d’un fonctionna­ire genre FMI montrent, cette fois encore, des individus sortant de leur prison intérieure vers un monde en devenir.

« Je vous lis les deux premières pages. Comme ça vous n’en aurez plus que 209 ! »

Cyril Dion est venu en voisin, de Dreux (28), pour inaugurer, mercredi dernier, à la Nouvelle Réserve, sa tournée promotionn­elle de trente dates, de son premier roman.

« Les Yvelines, je connais bien, je suis né au Vesinet ! »

En pays de connaissan­ce, il l’est aussitôt : c’est à la fois avec un bel enthousias­me et beaucoup de simplicité et d’humour qu’il va raconter

partager ses conviction­s devant une salle pleine. Ou son approche du roman :

oeuvre », « sa vie son

« La fiction permet d’explorer les questions qu’on se pose sans avoir les réponses ».

Il lit des extraits pour donner envie. Il répond volontiers aux questions où l’écologie a la part belle. Il est aussi question de sa relation toujours vivace, avec Pierre Rabhi, le philosophe jardinier :

« On vient d’écrire ensemble un livre pour enfants

lequel album est proposé avec le livre du jour et les autres ouvrages des deux hommes. Un pot offert par les Amis de la Nouvelle Réserve, c’est devenu une tradition, a bouclé ce bon moment partagé.

Le chantier de constructi­on d’un troisième tablier, le long de l’A13, a passé une étape importante. Mercredi 25 octobre, de 8 heures à 18 heures, le lancement de l’ouvrage a été partiellem­ent réalisé.

« Il est aujourd’hui au niveau de la deuxième pile, entre la RD113 et la voie SNCF »,

expliquait, vendredi, la Sapn, maître d’ouvrage de l’opération.

C’est un succès marquant pour ce projet d’envergure, qui s’inscrit parmi les 20 chantiers réalisés par le groupe Sanef, dans le cadre du Plan de Relance Autoroutie­r, signé avec l’État en août 2015. »

Des essais avaient été réalisés la veille et l’avant-veille du jour J. Au rythme de 10 mètres par

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