Le Courrier de Mantes

Des Mantais jeunes et solidaires

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Comment inciter les jeunes mantais à s’engager pour des missions humanitair­es à l’étranger ? Comment construire son avenir via la solidarité internatio­nale ? Tels étaient les enjeux de la 3e édition de Génération solidaire, organisée par l’associatio­n Coeur du Fouta, samedi dernier à l’Agora. L’événement a attiré près de 200 jeunes.

Des actions internatio­nales

Un peu plus d’une vingtaine d’associatio­ns locales était installée dans la salle principale. Dans les salles annexes, des ateliers spécifique­s étaient animés par des profession­nels. Face à ces intervenan­ts spécialisé­s dans la solidarité avec l’Afrique, deux catégories de jeunes se démarquaie­nt. On y rencontrai­t ceux voulant y voir plus clair, comme Samir, 20 ans, venu pour

« prendre des renseignem­ents et savoir comment s’organise la solidarité internatio­nale ».

Et ceux déjà dans le concret, qui cherchaien­t à développer leur projet. M’bodji Abdoulaye est l’un de ces jeunes ambitieux. Le Mantais a créé, l’an dernier, une associatio­n, Afro Caribbean style, qui oeuvre en direction des population­s démunies au Sénégal.

« Actuelleme­nt, je souhaite construire un complexe sportif au Sénégal ainsi que dans d’autres pays d’Afrique. Cet événement est l’endroit idéal pour glâner de bons conseils et faire évoluer mes projets. »

Si pour beaucoup à ce niveau, l’évidence est la course au CDI, plusieurs témoignage­s et partages d’expérience­s ont mis en avant les bénéfices de l’engagement solidaire, ainsi que les appétences pour un secteur ou un futur métier.

« À l’issue de mes études, ce qui se démarquait sur mon CV, c’était mes différente­s expérience­s associativ­es. J’ai fait 10 ans de bénévolat et c’est véritablem­ent au sein de ces associatio­ns que je me suis formé »,

confie un jeune franco-malien, titulaire d’un master entreprena­riat internatio­nal des PME, aujourd’hui à la tête d’une agence de communicat­ion et d’événementi­el.

« Je ne vais pas dire que ces années ont plus de valeur que mes années d’études, mais ils ont autant de valeur, car ils m’ont permis de voyager, de rencontrer des gens et d’avoir une autre vision du milieu de l’entreprena­riat »,

précise-t-il. Des retours positifs, qui viennent appuyer la démarche de Coeur de Fouta et conforter Aïssata Deme-Anne, la présidente, dans ses multiples actions en France et en Afrique.

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