Le Courrier de Mantes

Aubergenvi­lle encore jeune

En dépit de leur supériorit­é, notamment individuel­le, les Aubergenvi­llois ont dû se résoudre à partager les points avec des Suresnois volontaire­s à défaut d’être géniaux.

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La rencontre peut se lire de deux façons selon qu’on est optimiste ou pessimiste. Menant 3-1, Aubergenvi­lle n’a pas su tenir le score contre une formation qu’elle a pourtant maîtrisé la plupart du temps, ce qui peut inquiéter pour la suite. D’un autre côté, le fait d’avoir muselé une formation qui est classée dans la première moitié de tableau Suresnes est deuxième mais le classement est très serré - peut donner de la confiance pour les Rouges et Blancs.

L’entraîneur Oumal Niang oscille lui aussi entre satisfacti­on et regret :

« Ce qui est frustrant, c’est que lorsqu’on mène 3-1, on leur donne le but du 3-2 qui est, je pense, le tournant du match. On s’est mis en difficulté alors que Suresnes ne nous avait pas mis en danger. »

Les locaux ont alors vu le spectre de la rencontre de Parisis resurgir :

« On avait pris un but à la 88e minute, rappelle Oumal Niang. C’est revenu dans nos têtes, on a pris peur et on s’est mis à reculer. »

Et finalement, Suresnes est parvenu à égaliser, laissant les Aubergenvi­llois ruminer ce raté.

« Un pied en D1, un pied en R4 »

Oumal Niang relativise :

« Cela fait trois ans qu’on monte facilement de division, avec peu de défaites. Aux étages inférieurs, quand on menait de deux buts, on se disait que le match était plié et c’était le cas. Là, on affronte des formations plus expériment­ées, qui savent faire des fautes intelligen­tes et qui ne lâchent pas quel que soit le score. C’est là qu’on voit qu’on est encore en apprentiss­age. On est jeunes en Ligue et jeunes en âge. On a encore un pied en D1 et un pied en Régionale 4. »

Le technicien avait dit en début de saison qu’il tirerait un premier bilan après cinq matchs : il sait donc mieux aujourd’hui où se situe son groupe :

« On sait aussi faire de très bonnes choses. Mais je crois que, à l’avenir, ce sera notre capacité à bien défendre, notamment sur les coups de pied arrêtés, qui va être prépondéra­nte. Je ne m’inquiète pas, cela va venir avec le travail. »

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