Brassens fait polémique
Le CAC Georges-Brassens s’appellera désormais, Espace Brassens. Une dénomination qui passe mal du côté des Amis du CAC Georges Brassens, en raison d’une similitude avec l’ancienne appellation. Mercredi dernier, ils ont débaptisé le lieu. Selon la centaine de membres actifs de la ZAD (Zone à défendre) GeorgesBrassens, la conservation du nom Brassens rendrait ambiguë, la dissociation avec le CAC Georges-Brassens.
« Ce nom a été attribué dans les années 70 par l’association éponyme. Il est donc légitime de se poser des questions quant au pourquoi du choix de l’Espace Brassens »,
explique Eric Guillamaud, un porte-parole du collectif.
« Le fait de débaptiser le lieu est aussi une façon de montrer notre mécontentement de voir ce projet que nous avons tous mis tant de temps à construire, mourir. Nous n’avons aucune garantie que nos activités seront maintenues. C’est ça que nous défendons »,
préciset-il. Maintien des studios de répétition avec les modalités de fonctionnement actuelles, le maintien des expositions, auto-programmation au Zébra, maintien du bar, programmation professionnelle régulière, l’accueil des amateurs
« y compris non issus des 4 Z’arts »,
maintien du côté social du lieu, ainsi qu’une garantie du maintien des activités des associations, la liste des doléances est longue.
Contacté, Alain Leamauff le directeur des 4 z’Arts, ne réfute aucune de ces conditions, bien au contraire.
« La mairie va gérer la partie associative. Nous allons être en charge du côté musical et évidemment, on essaiera de garder la dynamique insufflée par le CAC. D’ailleurs on attend de rencontrer les groupes de musique, pour commencer à travailler avec eux »,
« L’Espace Brassens, c’est aussi une façon de conserver une continuité, de garder l’esprit Brassens. »
: assure-t-il, avant d’ajouter