Le maire Paul Le Bihan cède sa place au premier adjoint
Paul Le Bihan (DVD), maire de Porcheville, va démissionner de son poste de maire d’ici la fin du mois. Sa décision sera rendue officielle lors d’un conseil municipal qui se tiendra le 21 novembre prochain. À cette occasion, les élus seront invités à voter pour élire son successeur. Didier Martinez, son premier adjoint, est pour l’instant le seul candidat déclaré dans la majorité.
Une candidature portée par le maire démissionnaire. Cette passation de pouvoir anticipée est une manière de mettre le pied à l’étrier à Didier Martinez, qui, en 2020, devrait briguer un second mandat. « Je comptais arrêter aux prochaines élections, poursuit Paul Le Bihan. Je cède ma place aujourd’hui pour accompagner mon successeur et assurer une continuité. Depuis longtemps j’attends
qu’on prenne la relève. Aujourd’hui, M. Martinez est prêt et largement capable d’assurer la fonction. »
Paul Le Bihan va rendre son écharpe, mais ne quittera pas pour autant la table du conseil municipal. Il va en effet prendre la place de son futur ex-premier adjoint, afin de se mettre quelque peu en retrait des affaires de la ville. « C’est un choix personnel », commente le maire, qui, à 73 ans, ressent le besoin de ralentir la cadence. « Je ne devais pas faire ce mandat. J’y suis allé par obligation, car personne ne voulait me succéder », assure-t-il.
« Assurer une continuité »
Élu depuis 34 ans
Entrepreneur à la retraite, il a été élu conseiller municipal en mars 1983, maire adjoint le mandat suivant, avant de devenir maire en 2008. Après 34 années passées au sein de la municipalité, c’est « avec émotion » qu’il confiera les clés de la ville à son successeur. « Ça fait un petit quelque chose, c’est normal quand on aime sa ville », confie-t-il. Didier Martinez, 69 ans, habite Porcheville depuis 2005. Entré dans la majorité en 2008, il est actuellement adjoint aux affaires générales et au sport. « Je vais m’attacher à tenir les engagements pris par la liste en 2014, indique ce retraité de l’industrie automobile. Ces dernières années j’ai pu suivre M. Le Bihan dans son travail, ce qui m’a permis d’apprendre énormément. »