La police de sécurité du quotidien s’adaptera à chaque territoire
Sous-préfet, police, gendarmerie et pompiers ont organisé ensemble la semaine dernière plusieurs réunions dans tout le département. Entreprises, associations, et élus y sont associés. Il s’agit pour l’Etat de préparer la consultation qui aboutira à la mise en place de la police de sécurité du quotidien annoncée par le gouvernement. Ne parlez pas d’une nouvelle version de la police de proximité. Les forces de l’ordre sont claires : ce dispositif sera inédit et permettra de donner
« plus de liberté d’action aux forces de police locales et de gagner en réactivité »,
selon le sous-préfet de Mantesla-Jolie Gérard Derouin.
L’expérimentation de la police de sécurité du quotidien débutera au début de l’année prochaine mais n’aura pas lieu dans tous les départements. Quelques villes des Yvelines seront concernées, mais le choix n’est pas arrêté. », a expliqué le sous-préfet. « En vingt ans de police, c’est la première fois que je vois un tel dispositif se mettre en
place », a lâché la commissaire de Mantes Sandrine Carlin, vendredi matin lors d’une réunion à l’Agora de Mantes-la-Jolie. « La police de proximité était un dogme, avec ce dispositif, c’est l’inverse. Les pistes sont adaptables à chaque territoire. A Mantes, avec la zone de sécurité prioritaire, la feuille n’est pas vierge », a-t-elle ajouté.
Pour les gendarmes, il s’agira d’assurer une présence « de manière très très visible pour créer un sentiment de sécurité et adapter l’offre de sécurité à chaque territoire ».
Difficile, donc, de comprendre encore concrètement comment se matérialisera ce dispositif.
Peut-on s’attendre à des renforts d’effectifs ? « Ce n’est pas impossible, il est trop tôt pour le dire », a répondu le sous-préfet.
« La police de proximité était un dogme » « On ira ensuite crescendo