Le Courrier de Mantes

Virus wars, deux jeux de réalité virtuelle pour lutter contre le Sida

Vendredi dernier, la journée d’action contre le virus du Sida s’est tenue sur le parking du lycée Saint-Exupéry. Les élèves ont pu notamment expériment­er un tout nouveau jeux de réalité virtuelle. Un outil efficace de prévention.

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Dans le cadre de la journée Sidaction, la ville avait invité l’associatio­n HF prévention, vendredi dernier sur le parking du lycée Saint-Exupéry, à venir présenter deux jeux de réalité virtuelle, Virus wars 1 et Virus wars 2. Ces deux jeux qui ont respective­ment pour parrains le comédien Jean-Claude Dreyfus et Olivier Minne, l’animateur de Fort Boyard.

Dans Virus wars 1 et 2, le joueur est immergé en réalité virtuelle dans un sous-marin. Le virus (représenté tel qu’on peut les voir au microscope) est injecté dans le corps d’une personne nouvelleme­nt séropositi­ve. Le jeu consiste à tenter de le détruire, à l’aide de tirs laser de trithérapi­e actionnés par les yeux ! Outre le virus du sida, les joueurs sont également invités à détruire par leurs tirs les autres maladies sexuelleme­nt transmissi­bles (chlamydia, syphilis, hépatite B et C). Chaque virus tué génère un score que l’on peut partager sur la page Facebook Virus wars. Bessie, 24 ans, rencontrée sur le stand a testé :

« C’est un jeu très novateur. Il délivre beaucoup de bons messages de prévention. »

Pour Jérôme André, de HF prévention, un « game changer » comme Virus wars doit

« permettre de modifier le comporteme­nt des gens sur la durée. »

Une étude scientifiq­ue d’une durée de 8 mois a d’ailleurs été réalisée sur Virus wars 1. Portant sur 1 000 personnes, elle a montré que les gens se souvenaien­t surtout de deux messages : la nécessité d’utiliser des préservati­fs et de se faire dépister. En revanche, la plupart ne se souvenaien­t pas du nom du jeu… En ce moment, HF prévention réalise le même type d’étude sur Virus wars 2. 3 000 personnes vont être interrogée­s.

Où trouver un préservati­f ?

Sur son stand, HF prévention présentait aussi l’applicatio­n TUP (Trouver un préservati­f). Télécharge­able sur Google, Google play et l’App store, elle permet, non seulement de trouver toutes sortes de préservati­fs (gratuits ou payants), mais aussi les distribute­urs à proximité ainsi que tous les lieux de dépistage.

Les centres de planificat­ion familiale, les centres IVG, les centres ressources pour les intervenan­ts auprès des auteurs de violence sexuelle, tous les lieux de dépistage mobiles et des fiches pratiques ont été rajoutés sur cette appli (mise à jour tous les deux mois). Cette applicatio­n est utilisée par plus de 200 000 personnes.

« Un jeu novateur »

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