L’élite du tir à l’arc à la rencontre des jeunes pousses
Jean-Charles Valladont, médaillé d’argent en tir à l’arc aux JO de Rio, était à Bazainville la semaine dernière. Il a rencontré les licenciés du club local et leur a prodigué quelques conseils.
Grosse effervescence chez les archers du pays houdanais ce lundi soir du 27 novembre à la salle de l’Atelier. En effet, de passage chez un ami archer, le médaillé d’argent aux jeux olympiques de Rio, Jean-Charles Valladont, en a profité pour venir encourager les jeunes archers du club.
« J’adore rencontrer les élèves, confie le champion. Je les conseille, mais surtout, je leur dis de ne rien lâcher et d’y croire. » L’athlète qui a commencé le tir à l’arc à l’âge de huit ans dans
un petit club franc-comtois, a très vite obtenu des résultats. À force de ténacité, il a gravi tous les niveaux, locaux, régionaux, nationaux jusqu’à la consécration mondiale avec ce titre de vice-champion olympique
« Le tir à l’arc se porte bien avec ses quatre-vingt mille licenciés, poursuit-il. Mais les équipements sont parfois un peu obsolètes. C’est un domaine sur lequel la fédération travaille actuellement. »
Nicolas, jeune archer du club, après un selfie avec son idole, lui demande la recette du succès. « Du travail et encore du travail, répond l’athlète. Je m’entraîne entre cinq et neuf heures par jour. Il vous faut rechercher le geste le plus fluide et souple possible. Le secret est de bien finir son geste jusqu’à ce que la flèche
arrive sur la cible.»
Jean-Charles Valladont a aussi pris le temps de parler avec l’encadrement du club. Le médaillé olympique leur a expliqué comment optimiser l’entraînement des élèves dont certains marcheront peut-être sur les traces de leur aîné.
Objectif 2018
De l’entraînement, Jean-Charles va en avoir puisqu’il prépare les championnats du monde avec cinq compétitions prévues en 2018 et au bout de ses flèches, peut-être, une sélection pour les JO de 2020.
Bien après, le départ de Jean-Charles, toutes et tous, des cibles plein les yeux, se prennent à rêver d’une carrière à l’égal de celui qui a fait hisser le drapeau tricolore.
« Du travail et encore du travail »