Mureaux-Val de Seine : les salariés de Transdev suspendent la grève
Le mouvement de grève débuté le 13 novembre par les salariés du site d’Ecquevilly de la société de transport Transdev se poursuit. Chaque semaine, ils ont débrayé plusieurs demijournées pour protester contre ce qu’ils nomment « un projet néfaste de la direction ».
Leurs revendications concernent le travail du samedi et la réorganisation des tournées. Ils contestent aussi la suspension de la subrogation, un accord entre l’entreprise et la Sécurité sociale qui assure aux salariés le versement des indemnités journalières en cas d’arrêt maladie. Leur mouvement, gelé pour la fin de l’année, pourrait reprendre en janvier.
« On est attachés à notre entreprise mais la direction démotive les gens », pouvaiton entendre dans la bouche des grévistes, mardi. Rassemblés devant la mairie des Mureaux, ils étaient venus demander un rendez-vous avec le maire François Garay qui a reçu les délégués du personnel. La commune est un client important de Transdev qui assure le transport urbain intramuros. Les salariés continuent de demander le maintien du travail un samedi sur quatre, une prime de 50 € par samedi supplémentaire pour les volontaires, des embauches pour gonfler le nombre de réservistes, et la remise en place de la subrogation.
18 € de prime proposés
« La direction démotive les gens »
Interrogée par Le Courrier, la direction répond que « pour établir un dialogue, il faut
être deux ». Le directeur du site d’Ecquevilly se dit prêt à remettre en place la subrogation si les délégués du personnel acceptent de participer à une commission pour travailler sur l’absentéisme. Selon lui, il aurait augmenté de 17 % entre 2015 et 2016.
Pour le travail du samedi, la direction propose une prime de 18 euros bruts, un montant insuffisant aux yeux des salariés, bien décidés à reprendre la grève si la prochaine négociation, prévue début janvier, n’aboutit pas à un accord.