La commune va refaire police à trois
La police pluricommunale d’Épône/Mézières rayonnera aussi sur Nézel. Le maire de ce village d’un millier d’habitants a décidé d’intégrer le dispositif, qui sera lancé le 1er janvier prochain. Il va demander à son conseil municipal l’autorisation de signer la convention, jeudi soir. Épône a déjà validé ce ralliement. Mézières doit le faire prochainement.
Il y a encore un an Nézel partageait ses policiers municipaux avec Aubergenville et Aulnaysur-Mauldre, dans le cadre de l’intercommunalité de l’époque. Ces communes ont rejoint Grand Paris Seine et Oise (GPSEO) au 1er janvier dernier. La communauté urbaine n’ayant pas pris en charge la compétence sécurité, cette police avait été dissoute. « Ça a été quelque chose de problématique pour nous, affirme Dominique Turpin, maire de Nézel depuis 2008. Ça n’aurait pas été pertinent de revenir à l’emploi d’un garde champêtre, comme il y a dix ans. Les problématiques ont évoluées depuis. »
L’élu compte sur ce nouveau service, qui devrait coûter à la municipalité entre 30 000 et 40 000 euros par an, pour encadrer des événements dans le cadre du plan vigipirate, venir en aide à la population en cas d’inondation, lutter contre les
dépôts sauvages et assurer une présence dissuasive pour endiguer les cambriolages. « Ils travailleront en complémentarité avec la gendarmerie », ajoute-t-il, précisant que Nézel « ne rencontre pas » de problème de délinquance
particulier.
Ces sept agents, au lieu de six prévus avant l’entrée de Nézel dans le dispositif, patrouilleront dans les trois villes. Ils seront basés dans l’actuel poste de police municipale d’Épône et dirigés par Grégory Bion, le chef de la police Épônoise.
Ces policiers, équipés de matraques et de gilets pare-balles, seront aussi armés de pistolets Glock 17. Les trois maires partageront leur autorité sur eux.