Le généalogiste successoral mène l’enquête
Contrairement au généalogiste familial (un passionné recherchant ses héritiers uniquement en ligne ascendante: parents, grandsparents, etc.), le généalogiste successoral recherche les héritiers du défunt jusqu’au sixième degré. Il a vocation à ne rechercher que les héritiers vivants susceptibles de pouvoir hériter de la succession et doit s’assurer que d’autres, oubliés ou ignorés, n’existent pas (divorces et remariages étant susceptibles de créer une rupture dans une famille). Le notaire n’est pas le seul à bénéficier des services du généalogiste successoral, qui peut aussi être sollicité par des syndicats de copropriété, des administrateurs de biens, des professionnels de l’immobilier, des collectivités locales, des avocats, ou encore des particuliers.
Un travail d’enquêteur
Pour dresser un tableau généalogique, le généalogiste réunit tous les actes d’état civil (naissance, mariage, décès). Il peut ensuite consulter les tables décennales alphabétiques et chronologiques des communes, qui résument le contenu des registres d’état-civil. Titres de propriété, déclarations de succession, cadastre (regroupant les plans et les indications foncières des communes), registres d’impôt, listes électorales, livrets militaires, livrets de famille, registres paroissiaux sont autant de documents dont la consultation est nécessaire pour former l’arbre généalogique ou de filiation. Une fois ce travail effectué, le généalogiste va à la rencontre des personnes identifiées pour leur annoncer, le plus souvent, un décès: une facette de son métier plus difficile à gérer sur le plan humain. Après confirmation par les personnes de leur identité et de leur souhait d’accepter la succession, le contrat de révélation est signé et une procuration permet au généalogiste de représenter l’héritier pour le reste de la procédure. Le dossier complet accompagné du tableau généalogique est envoyé au notaire qui peut ainsi régler la succession.
Plus d’informations sur ce diplôme : www.devenir-genealogiste.com