Les 4 z’Arts ouvrent les portes du nouvel Espace Brassens
L’école des 4 z’Arts, repreneuse du centre culturel, propose au public de venir à sa rencontre samedi 6 janvier de 10 h à 17 h. Elle veut « rassurer et expliquer ».
Premier lauréat du prix Georges-Brassens en 1999, le directeur de l’école des 4 z’Arts Alain Léamauff avait quelque titre pour s’occuper un jour d’un lieu qui porte le nom du barde sétois. L’ancien centre culturel, désormais « espace », continuera à s’appeler Brassens. Voilà pour la légitimité.
Est-ce parce qu’ils sont conscients d’arriver en terrain miné, sur les ruines encore fumantes du CAC ? Alain Léamauff et son adjointe Annabel Fleuret proposent, plutôt que la réunion publique que leur réclamait l’association liquidée, une rencontre en situation samedi 6 janvier de 10 h à 17 h. Une
« portes ouvertes » destinée aux artistes et autres usagers du lieu. Principe de cette journée : « On reçoit, on discute, on rassure, on explique », dit Alain Léamauff. Les enseignants de l’école des 4 z’Arts seront présents. La mairie également, pour la partie qu’elle reprend en régie : le planing des associations, la gestion des salles (sauf la grande, qui revient aux 4 z’Arts).
L’école des 4 z’Arts tient absolument à ce l’activité redémarre rapidement, dès que le lieu, dont elle a reçu les clés le 2 janvier, aura été rééquipé en
matériel son et lumière. L’espace Brassens va permettre aux formations issues des 4 z’Arts « de
travailler le côté scène » - déjà la grande spécialité de l’école. Alain Léamauff et Annabel Fleuret disent leur « attachement aux groupes locaux, à ce territoire ». Il s’agira notamment de répondre aux sollicitations des mairies en leur présentant un catalogue de groupes pour la fête de la musique et autres occasions.
Les cours d’instruments démarreront à la rentrée scolaire 2018. L’école va embaucher un régisseur (qui se partagera entre l’espace et le Colombier de Magnanville), un gestionnaire pour les studios de répétition, et un responsable de site. Elle a conclu avec la mairie une convention triennale d’objectifs et de moyens, pour un montant de 200 000 euros par an.
En matière de programmation, les responsables des 4 z’Arts ne veulent rien décider seuls, mais s’en remettre à « un
collectif », à constituer. Avec un principe : en première partie joueront systématiquement les élèves de l’école.