La mairie achève le CAC Brassens
C’est une rumeur qui courait dans les rues de la ville depuis bien des mois mais le couperet est tombé à la fin du mois de juillet. Philippe Allio, l’adjoint au maire en charge de la culture avait annoncé la nouvelle : « La convention triennale qui liait la mairie à l’association qui gère le CAC Georges-Brassens ne sera pas renouvelée. Le centre d’action culturelle ne touchera plus non plus la subvention de 330 000 € qui lui était allouée. »
Cette décision lourde de sens a été annoncée lors d’un entretien en mairie dans le courant du mois de juin par l’adjoint à Claire Guérin, l’actuelle directrice du CAC.
Joint par Le Courrier, JeanMarc Chanu, le président de
l’association qui gère le centre d’action culturelle, s’était dit
« abasourdi » par cette nouvelle, tombée comme un coup de massue en pleines vacances d’été.
Plusieurs raisons auraient motivé la mairie à couper purement et simplement les vivres
au CAC. « Depuis deux ans, nous nous posons des questions et nous discutons avec l’équipe du CAC sur une réorientation artistique du lieu. Notre entrée dans la communauté urbaine GPS & O nous pousse aussi à repenser notre politique publique. Nous nous sommes adjoint les services d’un cabinet de conseil spécialisé qui a regardé l’activité de la structure et nous a apporté un regard extérieur.
Et il a confirmé les doutes que nous avions : l’activité artistique du CAC Brassens n’est pas à la hauteur des sommes allouées par la mairie », martelait Philippe Allio.
Selon lui, le CAC n’aurait « pas bien vieilli ». « Cette structure n’a pas su se renouveler et n’est pas très inventive. Aujourd’hui, on pourrait la comparer à une MJC des années 2000. De plus, nous nous sommes rendu compte que l’action du CAC est mal connue du public Mantais… »
Plus tard, on apprendra que l’école des 4 z’Arts de Magnanville a été choisie pour prendre en charge la partie culturelle qui incombait jusque-là à l’association du CAC Brassens.