Georges-Brassens à la conquête de l’Espace
Le CAC est mort. Vive l’Espace Brassens !
Samedi dernier, la nouvelle équipe à l’oeuvre a proposé une journée-rencontre. Le but ?
« Se faire connaître, rassurer, prendre des inscriptions »,
explique, à son stand, Annabel aux côtés d’Alain Léamauff et autres figures des 4 z’Arts, l’association basée à Magnanville qui reprend la gestion « musiques » de l’exCAC.
« Les gens sont bienveillants »
Au stand d’en face, des agents de la mairie, qui, eux, ont la charge de l’accueil et des associations utilisatrices du lieu, sont aussi là pour répondre aux questions et prendre les inscriptions en vue de l’occupation des salles.
Alors qu’à l’occasion de cette passation, on aurait pu craindre un certain froid, voire un boycott et des frictions, l’ambiance est plutôt bon enfant :
« Oui, les gens sont bienveillants. Ça nous fait chaud au coeur. On veut vraiment faire un lieu ouvert et que tout le monde puisse en profiter »,
dit encore Annabel. Ce qui n’empêche pas certains, comme par exemple Françoise Descamps, l’ancienne députée, de préciser :
« On est là pour les 4 z’Arts que l’on soutient… pas pour la mairie de Mantes ! »
Ce qui va changer
Ce qui va changer à GeorgesBrassens, rebaptisé Espace ? Si les groupes de musique « extérieurs » auront à nouveau accès aux studios, ils n’ont été que trois sur la quarantaine « d’anciens » à se réinscrire, samedi. Là encore, trop tôt pour parler de boycott et aux 4 Z’Arts, on est confiant :
« Les conditions sont les mêmes, avec des horaires jusqu’à 23 heures au lieu de minuit et modifiables en fonction des demandes. »
Les projets, eux aussi, ne manquent pas :
« Des concerts, surtout d’artistes du territoire. On souhaite aussi monter une chorale d’adultes. »
Et évidemment, c’est pour l’association repreneuse avec ses propres musiciens, son savoirfaire et ses activités, l’occasion de vivre une nouvelle aventure à Mantes.
L’apéro-concert qui a clôturé cette journée rencontre en a donné le ton avec les Seven Gipsy (élèves des 4 Z’Arts) et Adrien Ribat, lui aussi, ancien élève avec son swing manouche, façon Django Reinhardt.