Les bassins écologiques du Val Fourré livrés avec plus d’un an de retard
Des malfaçons sur la construction des bassins écologiques ont retardé leur livraison. Les trois bassins, situés près de l’espace des Eglantines au Val Fourré assurent désormais leur fonction de filtre naturel.
« Faire venir l’eau au coeur
du quartier », c’était l’idée à l’origine de la construction des bassins de récupération et de traitement naturel des eaux de pluies. Ils viennent d’être livrés avec un an et demi de retard sur le calendrier prévu. La faute à des malfaçons sur l’ouvrage, dont les expertises sont venues considérablement retarder la finalisation de ces trois bassins.
« Ces malfaçons ont été constatées en mai 2016. Les expertises ont duré jusqu’au mois de janvier 2017, puis des négociations entre les différentes parties s’en sont suivies. Le temps s’est allongé car de nouvelles études ont également dû être menées », explique l’Epamsa (Etablissement public d’aménagement du Mantois Seine-Aval), le mandataire.
Les nouveaux travaux - entièrement pris en charge par l’entreprise initiale, jugée responsable de ces malfaçons - ont finalement repris en juillet dernier, pour s’achever peu avant la fin de l’année dernière. « Ces trois bassins servent à filtrer les eaux de pluies de
manière naturelle », expliquet-on à l’Epamsa. Celui situé le plus proche de la Seine filtre l’eau grâce à des plantes aquatiques.
Lorsqu’il est plein, l’eau se déverse naturellement dans le second bassin - le plus éloigné du fleuve - situé à proximité de
l’aire de jeu. « Le troisième bassin, placé au milieu des deux permet l’infiltration de l’eau dans la terre jusqu’à la nappe phréatique. L’eau de pluie fait son chemin, seule à travers les bassins », précise l’Epamsa. Un procédé écologique dont le coût de réalisation s’élève à
plus d’un million d’euros, et dont la plus grande partie a été financée par les crédits de l’Agence
nationale pour la rénovation urbaine (ANRU).
Des malfaçons constatées en mai 2016