Trois humoristes du Point-Virgule sur les traces de leurs glorieux aînés
Qu’ils se présentent sur scène à trois ou seuls, c’est un feu d’artifice de rires dans la salle ! David Bostelli, Marion Mezadorian et Djimo étaient les invités de la salle Jacques-Brel samedi soir. S’ils ne sont pas encore bien connus du grand public, nul doute qu’on les reconnaîtra tôt ou tard. Il faut dire qu’ils font partie de l’emblématique café-théâtre Le Point-Virgule, où ont débuté les Florence Foresti, Pierre Palmade, Anne Roumanoff, Jean-Marie Bigard et autres Olivier de Benoist, Alex Lutz… Un café-théâtre qui depuis, quelques années, a eu la bonne idée de sortir de ses murs pour partir en tournée.
Au début du spectacle, ils sont tous les trois ensemble et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il ne faut que quelques secondes au trio pour déclencher les fous rires.
Pour cela, une méthode, le second degré ou l’antiphrase, en un mot prendre le public à rebours, bref se moquer de lui ! Y compris, en prenant à témoin quelqu’un au hasard dans le public. Ou même la policière municipale de service que David Bostelli fait applaudir avant de reprocher au public « d’applaudir ces flics qui vous mettent des PV ! ». Bref, avec ces trois loustics, on est dans l’impro permanente, tout au moins lorsqu’ils sont ensemble. Séparément, ils ont chacun leur style mais le résultat est toujours le même, le public rit toutes les cinq secondes ! Avec Djimo par exemple, on est dans le comique délirant.
Avec Marion Mezadorian, on est dans le comique de situation. Endossant le costume d’une fille qui veut être comédienne, elle parle du cours Florent à son père qui imagine que c’est une secte !
David Bostelli a choisi le vrai faux comique provoc. « Y en a qui n’ont pas aimé et que moi j’appelle des gros cons ! », avant de se « rattraper » en ajoutant « c’est un spectacle, je dis n’importe quoi ! ». C’est sûr qu’ils ont de l’avenir les trois compères !