Des raisons d’espérer selon Pascal Poyer
Partant d’un petit exercice philosophique, à savoir la question : « Que fait-on avec le
pessimisme ? », le maire Pascal Poyer a profité des traditionnels voeux, l’autre dimanche à la salle des fêtes, pour affirmer résolument son optimisme. D’abord, en évoquant quelques événements marquants de 2017 : la fête des écoles, très réussie ; le dynamisme du Club de l’amitié, la soirée Perdrozik, une première avec l’école des 4 z’Arts et enfin, la toute nouvelle association pour la défense du patrimoine de Perdreauville qui a fait ses débuts en s’attaquant à la sauvegarde des portails du pont-rail d’Apremont.
Ensuite après avoir remercié et fait applaudir les multiples acteurs de la bonne marche du village comme la nouvelle secrétaire de mairie, Laurence Fauconnet, le maire a fait état du programme pour 2018 : les travaux de voirie se poursuivront avec la Vallée de la Taupe, la Mare La Forge et la rue de la Fontaine Augé pour ce qui est de la seconde tranche des travaux subventionnés à hauteur de 25 000 € par le conseil départemental. L’aménagement du pré de la Grenadière et des abords de la mairie seront financés par la commune.
Sont aussi prévues, là encore avec le concours de la Région et du Département, les mises aux normes et aménagements de la salle polyvalente et de l’école. Est toujours d’actualité l’enfouissement des réseaux électriques à la Belle Côte en même temps que Boissy-Mauvoisin. Un autre motif de satisfaction sera l’arrivée de la fibre optique avec l’installation d’une armoire, premier élément visible, sur la RD110. Enfin, optimisme toujours par
rapport à la Ligne nouvelle
Paris-Normandie : « Chacun veut son autoroute, sa ligne de chemin de fer comme au XVIIe siècle, sa route empierrée ! Belle idée moderne ? Qu’importe la destruction des paysages, la disparition des terres agricoles et le village coupé en deux ! Le président du Sénat, Gérard Larcher, lors de sa visite en mai a annoncé que le projet n’aboutirait pas. Acceptons-en l’augure ! » a conclu Pascal Poyer avant, quand même, d’espérer « ne pas devenir une réserve de Franciliens de troisième zone avec modifications de l’organisation territoriale de la région et l’extension du Grand Paris ». Juste un bémol à l’optimisme, sous forme de question.