Le Courrier de Mantes

La météo, les secrets d’une science exacte ou presque

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Le jeudi 15 février, le cinéma Frédéric-Dard a accueilli une conférence sur la météorolog­ie. Deux ingénieurs du centre de météorolog­ie spatiale de Lannion (Côtes-d’Armor) sont venus expliquer les phénomènes météo que nous avons vécus ces derniers mois. Sylvain Le Moal et Jean-Baptiste Hernandez ont donné un véritable cours sur ce qui fait la quintessen­ce du leur travail : les prévisions. « Nous avons répondu à la demande de la ville des Mureaux, qui, en tant que ville assurant la présidence des villes Ariane en 2018, voulait faire découvrir la météo de l’intérieur. Et nous y avons répondu favorablem­ent d’autant plus que c’est un des programmes les plus suivis à la télévision », ont expliqué les deux ingénieurs.

« Seulement 5 % de marge d’erreur »

Comment sont faites les prévisions, les vigilances crue, neige, pluie et les alertes diverses ont été passées en revue. Si Météo France est capable de faire des prévisions à dix jours, c’est parce que le travail des météorolog­ues est devenu une science quasiexact­e. « Nous pouvons faire aujourd’hui des prévisions avec seulement 5 % de marge

d’erreur. C’est donc assez précis », assurent les deux profession­nels.

Les termes typhon, ouragan et cyclone tropical recouvrent tous les trois la même réalité : ils désignent un phénomène tourbillon­naire des régions tropicales, entre 30°N et 30°S, accompagné­s de vents dont la vitesse est supérieure ou égale à 64 noeuds c’est-à-dire 118 km/h (soit une force 12 sur l’échelle de Beaufort). La désignatio­n adoptée dépend simplement de l’endroit du globe où se produit le phénomène. Le terme cyclone ou cyclone tropical est réservé à l’océan Indien et au Pacifique sud. On parle en revanche d’ouragan en Atlantique nord et dans le Pacifique nord-est et enfin de typhon dans le Pacifique nord-ouest.

Durant la conférence, les personnes présentes ont également appris que la météo influence l’aviation civile, l’aéronautiq­ue, la défense (armées de l’air, terre et mer), la recherche et peut même avoir des vertus économique­s. Au final, ce fut une excellente soirée, très didactique, qui a permis à l’assistance d’apprendre beaucoup de choses sur la météorolog­ie.

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Jean-Baptiste Hernandez est un ingénieur du centre de météorolog­ie spatiale de Lannion,

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