Le Courrier de Mantes

Ecquevilly

La mairie part à la chasse aux véhicules mal garés

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« Dernier avertissem­ent avant verbalisat­ion ». Juste avant les vacances d’hiver, les habitants d’Ecquevilly ont trouvé ce petit papier dans leur boîte aux lettres. Le titre ferait presque frémir… Il s’agit en fait pour la Ville de rappeler l’interdicti­on de stationner sur les trottoirs et les règles du stationnem­ent unilatéral semi-mensuel. Désormais, la police municipal fera respecter ces dispositio­ns. Pour un stationnem­ent sur le trottoir, par exemple, cela coûte 135 euros.

Pour les riverains, c’est problémati­que

« Dans des petites rues, qui sont des impasses comme la nôtre, cela signifie 50 % de

places en moins, réagit Adrien, trentenair­e, père de famille qui se garait jusque-là presque quotidienn­ement sur le trottoir

devant chez lui. Beaucoup de personnes n’ont pas la place de ranger leur véhicule dans leur garage, comme nous. Alors en général, nous garons une voiture dans la descente de garage et une devant. » Certes, il y a bien un parking à proximité mais il arrive que les véhicules se fassent vandaliser. « Je préfère garer mon véhicule devant chez moi, confirme Annie. Je ne suis pas rassurée lorsqu’elle est sur le parking au bout de la rue. »

« Depuis que nous sommes installés à Ecquevilly, personne ne trouvait quelque chose à dire à ce système de stationnem­ent, complète

Mélanie. Effectivem­ent, c’est la loi. Mais je pense que cela va poser des problèmes, pour sortir des descentes de garage par exemple quand une voiture sera garée en face, le long du trottoir comme c’est demandé. Et puis certaines personnes considèren­t le trottoir devant chez elles comme leur propriété. »

« Une question de bon sens »

Pour Anke Fernandes, la maire d’Ecquevilly, c’est avant tout une question de bon sens

et d’équité. « Il faut que les règles soient les mêmes dans tous les quartiers, explique

l’édile. Certaines personnes, une minorité, sont stationnée­s n’importe comment et les enfants sont obligés de marcher dans la rue. Il faut faire comprendre aux habitants que c’est dangereux ! Parfois, il y a des parkings à tout juste 100 mètres. J’appelle à la bonne volonté de vivre ensemble. »

Quant au stationnem­ent alterné, ce n’est pas une nouveauté à en croire Anke Fernandes. « Ç’a toujours été comme ça, c’est juste que ce n’était pas respecté. » Les choses risquent de changer.

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À partir du 5 mars, le stationnem­ent sur les trottoirs à Ecquevilly sera verbalisé par la police municipale tout comme le non-respect du stationnem­ent unilatéral semi-mensuel.

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