Le café écolo dénonce les dangers des traités de commerce
Créée à l’initiative des biocopains, l’association des consommateurs de la Biocoop du Mantois, le café écolo se donne pour buts de prendre toutes les initiatives en cohérence avec les objectifs de la Biocoop, comme soutenir l’agriculture bio, toutes les activités de défense de l’environnement, de bien-être… Ce café écolo se tient tous les mois avec un thème et un intervenant. Le mois dernier, il s’agissait du financement participatif. Samedi après-midi, le café écolo s’est réuni au restaurant Biotifull lunch sur le thème des traités de commerce et d’investissement. Un thème animé par le collectif Stop Tafta.
Rappelons qu’entre 2009 et 2014, l’Union européenne et le Canada ont négocié un accord de libre-échange, le Ceta. Au même titre que le Tafta (accord en cours entre les États-Unis et l’UE), le Ceta est un accord commercial et d’investissement dont les négociations se sont déroulées dans une parfaite opacité. Pour les intervenants présents ce samedi, ces accords servent avant tout les intérêts des lobbies des multinationales (Monsanto…) en leur donnant la possibilité d’influencer aussi bien la législation en cours ou à venir que les normes (antipollution, utilisation des pesticides…), dans le sens qui les arrange. Aussi de peser sur les décisions des gouvernements pour les contraindre à s’abstenir de prendre des décisions qui seraient contraires à leurs intérêts.
Enjeu majeur pour les consommateurs
L’enjeu est de taille puisque c’est toute l’agriculture européenne qui est menacée ainsi que notre santé. Aurons-nous bientôt dans nos assiettes du boeuf aux hormones, du saumon transgénique, des céréales OGM ? Or, actuellement, huit États (sur 28) de l’UE ont ratifié le traité.
Face à ces menaces, les écologistes proposent qu’un référendum soit organisé sur le Ceta : oui ou non à sa ratification. Et en attendant, ils vont intensifier leurs actions d’information auprès de la population et des élus qui ne sont pas toujours au courant de ces menaces sur notre alimentation, notre santé et notre environnement.
Des traités à la solde des multinationales