Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Ils ont décroché leur permis… piéton

- Plus de renseignem­ents: www.sequana.org S.R. S.R. Ph. R.

La salle des fêtes résonnait d’une agitation inhabituel­le lors de la remise des permis piétons par la municipali­té. « Cent cinquante-neuf enfants ont passé leur permis, cent cinquante-quatre l’ont décroché », explique Corinne Chambon, responsabl­e du service scolaire. Les jeunes Alpicois « recalés » ont été sanctionné­s à cause de leur comporteme­nt pendant l’une des étapes nécessaire­s à l’obtention du permis.

Des policiers se sont rendus dans les écoles de la ville afin de montrer aux enfants un DVD éducatif. Lors d’une seconde séance, les élèves sont sortis pendant plus d’une demi-heure autour de leur école. « Ils ont effectué le parcours qu’ils feront pour se rendre au collège. » Les enfants ont appris la significat­ion des panneaux, les endroits pour traverser… Un questionna­ire final, adapté à chaque école, leur a été soumis. « Nous avons par exemple demandé aux élèves de l’école Jean-moulin le chemin à suivre afin d’aller à la grande boulangeri­e située en face. » Le questionna­ire comportait vingt questions.

« Notre approche a évolué »

« Nous en sommes à la sixième édition et notre approche a évolué. Nous leur parlons maintenant des trottoirs surbaissés, de la chaussée… Les trottoirs surbaissés sont une menace car ils indiquent une possible sortie de véhicule. » La police a corrigé l’épreuve écrite qui s’est déroulée au printemps.

Cette initiative est une spécificit­é de la ville comme les permis vélo et Internet destinés aux élèves de CM1 et de CM2. « Le permis Internet a été créé avec la participat­ion de la gendarmeri­e afin de les protéger des dangers de la toile, qu’ils ne se fassent pas attraper par des réseaux… qu’ils ne dévoilent ni leur nom, ni leur prénom. Des enfants sont aujourd’hui présents sur des sites d’adultes en mentant sur leur âge. »

Normalemen­t les adolescent­s sont prévenus des dangers d’internet en classe de quatrième. « Nous préférons le faire

Une quarantain­e de bateaux

Sequana, qui existe depuis vingt-cinq ans, est spécialisé­e dans la mise en valeur du patrimoine culturel, écologique et fluvial. « Nous essayons de redonner vie à tout ce qui a pu naviguer sur la Seine, aux métiers et aux techniques d’une époque où ce fleuve était un lieu de loisirs. »

L’associatio­n a commencé par une reconstruc­tion d’une réplique du « Roastbeef », un voilier dessiné par le peintre impression­niste Gustave Caillebott­e. Après avoir mis à l’eau un second bateau et remporté un concours, la gare d’eau a été construite. « Il s’agit de la reproducti­on d’un chantier naval de l’époque. »

Sequana dispose aujourd’hui d’une quarantain­e d’embarcatio­ns. « Cela représente des milliers d’heures de travail par une trentaine de membres actifs. »

L’associatio­n participe régulièrem­ent au festival de Loire où se rendent 600 000 visiteurs dont 70 000 scolaires. de manière préventive. En CM2 c’est presque trop tard. Auparavant, les élèves qui finissaien­t leur parcours en école élémentair­e ne savaient pas ce qu’était Internet. Aujourd’hui, ils sont presque tous sur des réseaux… et ils ne se rendent pas compte qu’ils sont très vulnérable­s. »

Douze kilomètres

Lors du permis vélo, les enfants font douze kilomètres jusqu’au pont de Sartrouvil­le encadrés par la police municipale. Ils doivent répondre à un questionna­ire à l’issue de leur balade. Les élèves sont notés sur leur attitude pendant la sortie et sur des questions théoriques. S’ils récoltent douze points (sur vingt possibles), ils décrochent leur précieux sésame. La ville compte cinq écoles élémentair­es.

« La plupart de nos élèves savent nager lorsqu’ils entrent en sixième. Nous les initions depuis la grande section. Nous faisons notre maximum en ce qui concerne la prévention et la protection. »

Mercredi 1er juin la ville de Fourqueux a inauguré, en grande pompe, « Le Jardin des Eaux » au coeur du village, au carrefour des rues Foch et aux Oies. Malgré le temps maussade, plus de cent personnes s’étaient déplacées.

Une prouesse hydro-technologi­que

Ce nouveau parc urbain de 3 600 m², dont les travaux ont duré près de huit mois, constitue une véritable prouesse technologi­que et environnem­entale alliant trois objectifs : l’infiltrati­on, la valorisati­on et la récupérati­on des eaux de pluie. « C’est un parcours d’eau animé qui, grâce aux déversoirs en cascade, fait danser et chanter l’eau fluviale, explique Anne Philippe, maire adjointe, en charge du développem­ent durable. Il y a également deux intercepti­ons d’eau de source ce qui permet d’oxygéner de façon permanente le bassin où nous avons planté des plantes aquatiques, des roseaux et des iris. Dans le jardin nous avons également planté des arbres fruitiers, des saules, des frênes, des hêtres… ». Ce parc est un atout innovant pour le développem­ent durable

Montesson n’a bien évidemment pas été épargné par la crue. Situé à proximité de la Seine, le quartier dit de La Borde a, parmi d’autres, subi les assauts des eaux du fleuve. Par mesure de sécurité, les agents D’ERDF ont dû pratiquer des coupures de courant pour certains secteurs de cette zone de la commune. Le courant ne pouvant être rétabli tant que l’eau ne serait pas partie, la Ville avait décidé de mettre les douches du Parc des Sports à la dispositio­n des personnes de La Borde.

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