Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Laura Perrudin improvise avec sa harpe à Maisons-laffitte
Laura Perrudin, harpiste rennaise de 26 ans, est l’une des têtes d’affiche du festival de jazz de Maisons-laffitte qui se prolonge jusqu’à dimanche.
de Rennes. Nourrie très tôt par le jazz, le hip-hop, la soul et les musiques électroniques, le choix de cet instrument est inattendu mais s’impose pourtant de façon évidente. Jusqu’à ses 18 ans, elle poursuit ses études en harpes celtique et classique et se forge parallèlement une expérience de musicienne et de chanteuse autodidacte en collaborant avec des groupes bretons issus de différents horizons musicaux ou en participant à des jam-sessions.
La composition, qu’elle pratique très tôt, lui permet d’allier l’instrument et la voix en les expérimentant plus librement, notamment grâce aux possibilités offertes par l’électronique.
Elle passe également ces années à chercher des solutions aux incompatibilités de la harpe avec le jazz et trouve enfin la clef, en 2008, grâce au luthier Philippe Volant. Ce dernier lui construit une harpe chromatique à cordes alignées.
En intégrant la classe de jazz du conservatoire de Saint-brieuc, menée par Jean-philippe Lavergne et Jean-mathias Petri, en tant que harpiste et chanteuse, elle approfondit son travail de l’improvisation, du répertoire de standards et obtient le diplôme d’études musicales jazz.
En 2012, elle séjourne quelque temps à New York. L’occasion de rencontrer ou de retrouver de nombreux musiciens qui sont pour elle de grandes sources d’inspiration.
C’est à l’occasion d’une tournée en Chine à et à Taïwan, en 2014, que le luthier Philippe Volant créé pour elle une harpe chromatique électrique, nouvel instrument sur mesure lui permettant d’explorer une infinité de nouvelles textures sonores.
Son premier album solo Impressions, sorti en mars 2015, a été très bien accueilli par la presse. Laura Perrudin prépare actuellement un deuxième album pour 2017.