Patrick Wassef : 34 ans au service de l’info des Yvelines

Editeur des quatre titres du groupe Publihebdos dans les Yvelines, Patrick Wassef a fait toute sa carrière dans le département. Il part à la retraite la semaine prochaine. Portrait en forme d’au revoir.

le fonctionnement du stylo Bic, l’explication de la disparition des dinosaures, comment a été construite la grande pyramide d’egypte, pourquoi Jimmy Hendrix était gaucher… (**)

Patrick est comme ça, un puits de sciences – parfois inexactes – qui se déverse sans crier gare à la moindre occasion, souvent au détour d’une conversation entamée d’un assez classique et anodin « Tu as passé un bon week-end ? »

Pol Pot et Che Guevara

Celui que d’aucuns décrivent colérique, hypertendu, tyrannique, cassant, cyclothymique, prétentieux, hautain, et qui le comparent à un subtile mélange de Pol Pot et de Che Guevara se trompent (*).

Patrick est tout cela, bien sûr, mais c’est aussi un garçon sensible. Sensible au charme des solos romantiques de Def Leppard, aux titres de Une à tiroirs et aux blagues Carambar.

Journaliste dans l’âme, curieux de tout, militant infatigable 1982. Journaliste au Courrier de Mantes 1982-1986. Correspondant du Matin de Paris 1984. Rédacteur en chef du Courrier de Mantes 2000. Directeur de la rédaction du Courrier des Yvelines 2000-2008. Correspondant du journal Le Monde 2001. Editeur, directeur des rédactions du Courrier des Yvelines et du Courrier de Mantes

2007. Editeur, directeur des rédactions de Toutes les Nouvelles (Versailles et Rambouillet), de La Gazette du Val-d’oise, du Courrier des Yvelines et du Courrier de Mantes

2008. Editeur, directeur des rédactions de six hebdomadaires d’informations du groupe Publihebdos (filiale de Ouestfrance), dans les Yvelines et le Val-doise : Toutes les Nouvelles (Versailles et Rambouillet) Le Courrier des Yvelines, Le Courrier de Mantes, Côté Yvelines, La Gazette du Val-d’oise, L’echo-le Régional du pas de côté qui sait remettre en cause ses certitudes sans abandonner ses convictions, Patrick Wassef va donc nous quitter.

Fils d’un Egyptien copte et d’une Bretonne, il envisage aujourd’hui de s’installer sur une île grecque. S’il est probable que le journalisme yvelinois y perde un peu, il est certain que Syriza a tout à y gagner (*) (**).