Une mini-maison en matériaux recyclés

Avec son père Bruno, ancien charpentier originaire de Sartrouville, Sophie Di Domizio, 29 ans, s’est lancée dans la construction d’une petite maison nomade, bien au large des idées préconçues.

Un projet qui a germé dans la tête de cette « passionnée du bâtiment » à l’automne dernier, date à laquelle elle était revenue de Nîmes, dans le Sud-est de la France, avec sa remorque de 2,5m par 6 m. Pour cette ancienne habitante de Maurepas, il s’agit avant tout d’un « défi de construction ». Il est vrai que sa tiny house est un peu atypique, puisqu’elle sera faite à 100% en matériaux de récupération. « On travaille un peu différemment des autres autoconstructeurs puisqu’on n’utilise que des matériaux recyclés », explique Sophie Di Domizio.

Tour d’europe

Une mini-maison sur roues qu’elle a appelée « La Rosalie », en hommage au chanteur Carlos et sa chanson du même nom. « Nous voulions la baptiser, un peu comme un bateau, se souvient la jeune femme. ’’Rosalie’’ nous est apparu comme une évidence. Nous voulions qu’elle porte un prénom ancien et un peu rustique », s’amuse-t-elle.

Dans son établi, cette passionnée du bâtiment bricole tous les week-ends. Elle fait ainsi progresser son projet sous l’oeil des internautes, qui peuvent suivre ses aventures grâce aux billets qu’elle rédige elle-même sur son blog*.

Un projet que cette toucheà-tout fait progresser pas à pas mais qui reste tout de même dépendant d’un budget serré. « Là où un autoconstructeur peut mettre entre 16 000 et 20 000 euros, je compte mettre moins de 10 000 euros», explique-t-elle.

Sophie et son père sont actuellement en train de parfaire les revêtement extérieurs, en tôle et bois brûlé, puis viendront la pose du parquet, des revêtements intérieurs ainsi que l’isolation des murs. Une fois sa « maison minuscule » achevée, ce qu’elle espère pour la fin de l’année, Sophie Di Domozio compte faire le tour de l’europe avec pendant trois ans.