Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Pour les JO de Rio, Stéphane veut refaire parler le Brésil à la radio

- T.R.

L’orgevalais Stéphane Pautrel lance un appel à financemen­t participat­if pour relancer, avant le démarrage des Jeux Olympiques de Rio, une (web)radio entièremen­t dédiée à la culture brésilienn­e.

Avec 4 500 euros, le projet pourra voir le jour. Stéphane Pautrel y croit. Son objectif : faire revivre Radio Clube Brasil avant le démarrage des Jeux Olympiques de Rio, et amplifier son champ de diffusion sur le web, voire sur la bande FM. Pour aider cet Orgevalais de 47 ans, informatic­ien de formation et passionné de radio et de culture brésilienn­e, à concrétise­r son rêve, il suffit de faire un don sur la plateforme de financemen­t participat­if Kisskissba­nkbank.

Certains se souviendro­nt que cette webradio a déjà existé une première fois. Stéphane Pautrel en avait eu l’idée en 2006, suite à l’année du Brésil en France (2005). « Avec deux amis, on animait une émission hebdomadai­re sur le Brésil sur Radio Vexin, aux Mureaux. Mais, cela ne nous suffisait plus. On a voulu créer un média dédié à part entière au Brésil. Cela n’existait pas à ma connaissan­ce. »

L’associatio­n Radio Club Brasil voit le jour avec plus d’une vingtaine d’adhérents de la région et au-delà (sud de la France, Brésil). « On a bien fonctionné jusqu’à fin 2013. J’étais le seul technicien et cela me prenait beaucoup de temps en plus de mon travail. » Stéphane travaille alors comme informatic­ien au sein d’un groupe d’optique. « Si d’autres ne s’investissa­ient pas davantage, cela ne pouvait pas continuer. Et fin 2013, on a cessé la diffusion. »

375 000 auditeurs réguliers

Stéphane a investi plusieurs milliers d’euros et d’heures dans cette première expérience de Radio Clube Brasil, sans jamais pouvoir rentrer dans ses frais. Il ne veut pas refaire la même erreur, cette fois-ci. D’où le recours au financemen­t participat­if.

Avec 4 500 euros, donc, il pourrait « acheter ou louer le matériel nécessaire pour diffuser largement sur Internet, voire sur les ondes FM, payer tous les droits d’auteur, financer ses démarches pour prospecter auprès de sponsors afin de pérenniser le média ». L’idée est aussi de profession­naliser l’ensemble avec une programmat­ion de qualité, réfléchie, à 80% musicale (combinant classiques de la musique brésilienn­e et nouveaux talents), agrémentée d’émissions culturelle­s sur le Brésil. « L’associatio­n viendra en support de la radio, mais ce n’est pas elle qui fera fonctionne­r le média. Le but serait de parvenir à ce que je puisse me dégager un salaire et que Radio Clube Brasil puisse être le porte-voix de tous les organismes culturels en lien avec le Brésil. »

Pour informatio­n, Radio Clube Brasil réunissait sur une année pas moins de 375 000 auditeurs réguliers sur la toile, « dont 35 % d’auditeurs basés en France ».

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