Le Courrier des Yvelines (Poissy)

La Ville s’offre sa 1re saison culturelle

- M.S. T.R.

C’est un scoop que Le Courrier des Yvelines livre à ses lecteurs. Le magasin Bio c’bon va s’installer dans les Galeries Saint-germain. Sur une surface de près de 300 m2, l’enseigne spécialisé­e notamment dans les produits alimentair­es bio devrait prendre place, quand on rentre, côté rue des Coches. Selon nos informatio­ns, confirmées par la société Klépierre, l’arrivée de la marque pourrait intervenir à la fin de l’année. Dans notre édition du 15 juin, nous annoncions l’arrivée imminente d’une enseigne locomotive.

C’est Valérie Pares, directrice asset management centres commerciau­x Klépierre qui expliquait vouloir faire venir de grosses enseignes mais l’absence de grands espaces - la galerie marchande a une surface de 2 900 m2 - était un frein. Par ailleurs, Klépierre nous annonçait la mise en place d’un salon de thé dans l’espace central situé du côté de la rue de la Salle. À n’en pas douter, l’arrivée d’un magasin bio en plein coeur de ville et qui correspond à une véritable demande de la population saint-germanoise pourrait symboliser le début d’une renaissanc­e des Galeries Saint-germain.

Bonne nouvelle pour les Alpicois : la municipali­té a fait le choix d’investir dans une véritable saison culturelle qui débutera dès la rentrée de septembre. « Nous avons décidé d’opter pour une politique culturelle plus ambitieuse », annonce Laurence Bernard, maire du Pecq. Financière­ment, la municipali­té a choisi de consacrer une enveloppe de près de 45 000 euros sur la programmat­ion artistique de cette première saison. « Pour cela nous avons réalisé des économies sur d’autres postes. À l’époque actuelle, vu les contrainte­s budgétaire­s, la culture est vite ciblée pour réaliser des économies. Or, c’est dans les périodes de difficulté que les gens ont besoin de se retrouver autour de spectacles de qualité. »

Orane Senly, directrice des affaires culturelle­s de la Ville s’est vue confier la mission d’établir un programme proposant une grande diversité de spectacles vivants (musique, théâtre, cirque, humour, danse…) à des prix très raisonnabl­es (une vingtaine d’euros maximum). En tout, ce sont pas moins de 26 rendezvous qui seront proposés au grand public mais aussi au jeune public, avec une programmat­ion dédiée, du 10 septembre à la mi-mai. (Nous présentero­ns le contenu des spectacles dans une prochaine édition, ndlr)

La salle des fêtes rebaptisée

Pour accueillir ces rendezvous culturels, la municipali­té a choisi la salle des fêtes avec ses 631 places - construite en 1934, elle était à l’origine un cinéma jusque dans les années 60. Désormais, il faudra l’appeler « Le Quai 3 », en référence à l’adresse (3 quai Voltaire). « Le mot « quai » évoque le voyage, l’évasion, l’imaginaire, cela correspond bien aux rôles des spectacles », estime Laurence Bernard.

Elle ajoute : « Aujourd’hui, notre salle des fêtes est beaucoup utilisée par les associatio­ns. Nous souhaitons qu’elle devienne une véritable salle de spectacle. Nous allons donc y aller doucement pour ne pas les brusquer. Nous avons la chance d’avoir plusieurs salles au Pecq qui sont parfaiteme­nt adaptées à leurs besoins. »

La Ville a déjà entamé la rénovation du Quai 3. Il y a deux ans, les salons d’honneur et le hall d’accueil ont été réaménagés. Cette année, la Ville va investir 130 000 euros dans le ravalement de la façade extérieure et dans une nouvelle signalétiq­ue plus moderne. À l’automne 2017, elle procédera au remplaceme­nt des sièges actuels dont la couleur orange rappelle qu’ils datent des années 70. Par la suite, il s’agira de reconfigur­er entièremen­t la salle. « Mais vu l’état des finances de la commune, ce ne sera pas possible durant ce mandat », prévient Laurence Bernard.

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