Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Le projet de restauration de l’église avance bien
Les élus ont approuvé la signature d’une convention entre la ville et une association de défense de l’église. À la clef, le financement du diagnostic de la restauration de l’édifice.
Bonne nouvelle pour les membres d’arema (Association pour la restauration de l’église Saint-etienne de Mareil-marly). Les élus ont approuvé une convention qui a comme finalité le financement d’un diagnostic lié à la restauration de l’édifice. Arema va apporter une contribution de 3 000 euros. La ville va prendre à sa charge le reste de la somme, le coût total de l’opération s’élevant à un peu plus de 20 000 euros (hors taxes). Les élus se sont montrés solidaires au moment du vote puisque la délibération a été adoptée à l’unanimité.
L’association a été créée en 2014 afin de rénover le bâtiment du XIIIE siècle qui en a bien besoin. « Il est normal de prendre soin de cette église qui appartient à tous les Mareillois, qu’ils soient croyants ou non », explique le président de l’association Philippe Laporte.
À travers ce vote, la municipalité montre son attachement à cette bâtisse exceptionnelle. « L’église est à la charge de la mairie. Elle est le patrimoine remarquable de Mareil-marly et il est urgent de la restaurer car elle a été mal entretenue. Si nous n’avions pas réagi elle aurait fini par être fermée », explique Catherine de Hulster, conseillère municipale.
Le toit fuit
Deux architectes ont été chargés d’établir un diagnostic de restauration de ce bâtiment classé monument historique. « Il y a urgence de restaurer l’église dans son ensemble, sachant que dans un premier temps il faut s’occuper du toit qui fuit », poursuit Philippe Laporte. Le bénévole fait confiance aux professionnels. « Dans cette équipe figure un architecte qui a participé à la rénovation de l’église de l’etang-la-ville et un autre qui s’est occupé de celle du Vésinet. »
Peintures endommagées
Un précédent état des lieux avait été entrepris en 1999 sans que des travaux puissent être réalisés, faute de financement. Une fois le diagnostic réalisé, la commune devra faire des demandes de subventions, notamment auprès de la Direction régionale des affaires culturelles (Drac). Une aide d’un parlementaire serait également la bienvenue.
Orientée est-ouest, l’église a été rénovée plusieurs fois, notamment de 1872 à 1885. Elle est devenue propriété de la commune en 1905. Les infiltrations d’eau ont gravement endommagé les peintures situées à l’intérieur comme des médaillons représentant le Christ, la Vierge et Saint-joseph. Autre oeuvre d’art exceptionnelle dégradée, une grande fresque montrant la lapidation du diacre Saint-etienne par les juifs qui est unique en Ile-de-france.