Le Courrier des Yvelines (Poissy)
La Ville mise plus que jamais sur la vidéosurveillance
La commune envisage de se rapprocher de plusieurs villes de la communauté d’agglomération afin de se doter d’un système de vidéosurveillance.
Afin de rendre les rues de sa ville de plus en plus sûres, le maire, Jean-roger Davin (DVD), mise plus que jamais sur la vidéosurveillance. Et pour se doter d’un dispositif ultra-performant, l’édile compte se rapprocher de plusieurs communes de la boucle.
« Nous avons fusionné notre service des espaces verts avec celui du Vésinet. Cette fois-ci, il va s’agir de la vidéosurveillance ! » explique l’élu.
Contraintes administratives
Le rapprochement va s’opérer notamment avec Bougival. « Nous allons y consacrer un budget très important avec une surveillance 24 heures sur 24 qui amènera vraiment des services supplémentaires… » Aujourd’hui la ville dispose de caméras mais avec un contrôle a posteriori. « Si par exemple une personne a son véhicule embouti, on va regarder les images sur réquisition de la police. Avec ce nouveau dispositif, il y aura trois personnes de manière continue devant des écrans. Nous allons le financer à plusieurs, avec les communes qui seront intéressées. Nous l’avons proposé à la municipalité du Vésinet mais elle a décliné notre offre. »
La ville pourrait faire cause commune avec Bougival, Le Port-marly, Marly-le-roi, Louveciennes et Carrières-sur-seine. « Ces villes sont partantes. Les élus de Chatou réfléchissent mais ils ne nous ont pas encore dit oui. Cette mutualisation de la vidéosurveillance prend du temps car nous avons des contraintes administratives et nous devrons avoir l’accord de la préfecture », explique le maire.
Depuis 2010, un système de vidéosurveillance est opérationnel dans les rues de la ville avec la présence de quatorze caméras. Au printemps, les élus ont voté une extension de cette vidéoprotection avec l’installation de nouvelles caméras. « Nous avons décidé de consacrer 300 000 euros au développement de ce système et d’améliorer le centre de supervision », a expliqué le maire-adjoint à la sécurité Charles Ghipponi.
La commune a fait une demande de subvention au titre de la réserve parlementaire à hauteur de 16 500 euros. « À partir du moment où nous avons reçu l’autorisation préfectorale de développer notre système de vidéoprotection et d’installer vingt-trois nouvelles caméras, nous pouvons demander aussi une subvention au titre du fonds interministériel pour la prévention contre la délinquance », a poursuivi Charles Ghipponi. Le montant de cette subvention pourrait couvrir jusqu’à la moitié du coût de l’installation.