Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Carrefour City arrive dans la rue De-gaulle

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L’arrivée d’une supérette Carrefour City dans le haut de la rue du Général-de-gaulle, d’ici la fin de l’année, devrait relancer l’attractivi­té commercial­e de cette portion du centre-ville.

Rien de tel qu’une enseigne attractive pour redynamise­r un quartier. Le haut de la rue du Général-de-gaulle devrait enfin trouver un peu de tonus, grâce à l’arrivée d’une supérette Carrefour City en lieu et place de l’actuel contrôle technique de Poissy (Sécuritest). « La signature entre les notaires est prévue le 17 octobre prochain, confie Jean-jacques Nicot, adjoint au commerce. Ensuite, Carrefour pourra mener ses travaux avec une ouverture programmée vers le 15 décembre. »

Depuis le début de l’année Jean-jacques Nicot et son équipe du service commerce de la ville (Thierry Goëres et Soumia Belkadi) ont déjà épluché une centaine de dossiers. « L’annonce de l’arrivée de Carrefour City a un effet attractif. Depuis deux mois, on reçoit des dossiers solides, on voit que Poissy attire mais les loyers restent chers. »

Le 4 avril dernier, le conseil municipal avait voté la mise en place d’une taxe sur les friches commercial­es. La Ville a récemment envoyé une liste d’une quinzaine d’adresses à l’administra­tion des finances publiques afin qu’elle les constate de son côté et qu’elle établisse le montant de la taxe.

« Notre rôle au service commerce, résume Jeanjacque­s Nicot, est d’apporter toutes les informatio­ns (financemen­ts, instructio­n des dossiers, etc.) aux commerces qui veulent s’implanter et de les aiguiller vers les différents services et partenaire­s. »

Pas de parking

Cela a bien fonctionné pour Carrefour City. « Nous avons été très bien accueillis par la municipali­té, ce qui n’a pas empêché notre dossier d’être retoqué une première fois par l’architecte des Bâtiments de France, confie Sandy Rifleu, responsabl­e du développem­ent dans les Yvelines à Carrefour. Nous considéron­s que la rue du Général-degaulle est la meilleure de Poissy pour implanter un magasin même si ce tronçon est moins dynamique que le second qui part du magasin Monoprix et où l’on trouve des commerces alimentair­es de proximité (boucherie, boulangeri­e…). »

Le magasin d’une surface de 270 m2 emploierai­t 8 salariés plus un gérant dès la première année, puis en deuxième année embauchera­it deux salariés supplément­aires. L’établissem­ent fonctionne­ra en location-gérance et s’adressera à une clientèle de proximité. « On estime que la zone de chalandise s’étend à 500 mètres autour du magasin, soit 5 minutes à pied. C’est la raison pour laquelle il n’y aura pas de parking. »

Les tarifs des produits proposés seront « abordables », même si « un peu plus cher (+6,7 %) que dans un Carrefour Market ». Les horaires d’ouverture seront larges : 7h à 22h du lundi au samedi et à partir de 9 h, le dimanche. Les travaux devraient démarrer dans la foulée de la signature, ce lundi 17 octobre. « On prévoit deux mois de travaux. On s’est adapté au local existant en cherchant à apporter de l’ouverture et de la luminosité. Le bâtiment est situé en fond de cour et non pas directemen­t sur la rue, on n’a pas jugé nécessaire de faire quelque chose d’aussi poussé sur le plan architectu­ral que, par exemple, notre nouveau magasin en centre-ville de Villennes pour lequel on a reproduit une frise à la Gustave Eiffel pour créer un effet miroir avec le marché couvert. »

Vélos électrique­s

Jean-luc Lesault, gérant de la société Contrôle technique automobile de Poissy (chiffre d’affaires 210 000 euros), voit dans ce déménageme­nt vers le boulevard Robespierr­e, une opportunit­é d’améliorer son activité. L’entreprise devrait fermer ses portes au public vers le 15 octobre, le temps de procéder au déménageme­nt du matériel, et envisage une réouvertur­e à la nouvelle adresse vers le 2 novembre. Le nombre de salariés (deux) reste inchangé.

« L’enseigne existe depuis 1996, je l’ai rachetée en 2001, explique-t-il. Ce qui a motivé ma recherche d’un autre emplacemen­t, c’est le fait que depuis cinq ou six ans, je me suis rendu compte qu’une activité automobile en plein centre-ville n’est plus adaptée. Je cherchais un emplacemen­t près d’un axe passant, à la fois visible

Fabrice Moulinet, directeur général de la Société d’économie mixte d’aménagemen­t de Poissy Saint-louis (Semap) revient sur le rôle de la structure dans le jeu de tiroir avec Sécuritest : « Ce dossier est significat­if de ce que l’on veut faire de la Semap au profit de la ville : favoriser l’attractivi­té du centre-ville en ayant recours au droit de préemption pour ensuite faire venir des commerces et proposer une offre diversifié­e. C’est également un outil de réserve foncière pour la Ville. M. Lesault était intéressé par un terrain sur la pointe Robespierr­e ; or c’est un secteur réservé pour développer de l’activité économique sur tout le secteur de la rue Saint-sébastien. En vendant à une personne isolée, on se retrouvait bloqué. Nous avons eu l’idée d’acheter le terrain pour le compte de la ville et proposé une cellule commercial­e à Sécuritest avec un bail commercial doté de clauses particuliè­res permettant à la Ville de récupérer le site afin de développer ses projets. Un autre local serait alors proposé à Sécuritest. » Ce projet d’activité économique n’est pas encore déterminé. « Il y a encore beaucoup de foncier qui n’appartient pas à la Ville sur ce secteur. »

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