Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Elle gifle son compagnon au commissari­at

- R.V. Renaud Vilafranca

Une femme de 25 ans a été condamnée, jeudi 13 octobre, à six mois de prison avec sursis et mise à l’épreuve. Elle comparaiss­ait devant le tribunal correction­nel de Versailles pour des violences commises sur son compagnon. Les faits se sont déroulés dans un contexte très particulie­r. Le couple se trouvait en confrontat­ion pour une autre affaire, au commissari­at de Trappes, quand Meriam a asséné une grande gifle à la victime.

La policière qui les auditionna­it s’est interposée. Elle a été violemment bousculée par la jeune femme, décrite comme « très impulsive » dans les expertises psychologi­ques. Le choc a été tel que la fonctionna­ire s’est vue délivrer cinq jours d’incapacité. Cette habitante de Maurepas, qui a déjà séjourné en hôpital psychiatri­que, était également poursuivie par la justice pour ce mauvais geste et pour les quelques grammes de haschich saisis chez elle, lors de la perquisiti­on.

Au tribunal, Meriam a choisi de garder le silence. « Elle traverse énormément de difficulté­s avec son compagnon. Cela faisait plusieurs jours qu’elle ne dormait plus quand les faits se sont déroulés. Elle n’avait pas conscience de ce qu’elle faisait », a fait valoir son avocate.

Effroyable drame, ce lundi après-midi, dans les rues de Poissy. Un enfant de sept ans a perdu la vie sur un trottoir du boulevard Devaux. Vers 15 h 45, le garçon sortait de la synagogue, accompagné de son père, et marchait en direction du boulevard Gambetta. À hauteur du 25, boulevard Devaux, il a été percuté par le pied stabilisat­eur d’un poids lourd circulant en direction du centre-ville. « Le véhicule roulait à trente ou quarante kilomètres/heure », précise une source proche du dossier. Le choc, localisé au niveau de la tête, l’a projeté à une distance d’un mètre environ, selon une source policière. Les secours sont arrivés rapidement sur place. Malgré les tentatives de réanimatio­n, l’enfant a été déclaré décédé à 16 h 08.

La béquille en acier du camion

Le pied stabilisat­eur est une sorte de béquille en acier équipant les engins de chantier, notamment les camionsben­nes avec bras mécanique (c’est le type de camion mis en cause dans cet accident N.D.L.R.) Installé de part et d’autre du véhicule, il est déployé pendant les manoeuvres du godet pour stabiliser le poids lourd.

L’enquête va maintenant devoir déterminer si cet élément du camion était défaillant ou s’il avait tout simplement été mal reposition­né par son utilisateu­r.

Le chauffeur en garde à vue

Le chauffeur du camion a été placé en garde à vue au commissari­at de Conflans-sainte-honorine. Des analyses toxicologi­ques ont été pratiquées afin de savoir s’il était sous l’emprise d’alcool ou de produits stupéfiant­s au moment des faits. Les enquêteurs attendent les résultats de la prise de sang.

Le fils du rabbin

La communauté juive fréquentan­t la synagogue de la rue Laurence-caroline, située à deux pas du drame, a été très ébranlée par le décès de l’enfant. Son père, rabbin, exerce au sein de ce lieu de culte. Quelques heures après le drame, sur place, l’heure était au recueillem­ent. « Son père n’était pas en état de choc. Il était évidemment très triste. Bouleversé comme un papa qui a vu son fils mourir dans ses bras », confie une autre source proche du dossier.

Karl Olive, le maire (LR) s’est rendu au chevet de la famille dans l’heure qui a suivi l’accident. L’édile est apparu extrêmemen­t ému, évoquant un événement « terrible », sans faire davantage de déclaratio­ns.

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