Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Les Champs-de-villars veulent être au calme
Le conseil départemental termine la rénovation de la RD 22 dans la partie urbaine de Carrièressous-poissy (carrefours avenue de l’hautil/rue Bignon et avenue de l’hautil/rue de Chamfleury/rue Louis-armand). Travaux préparatoires jusqu’au 24 octobre. Réalisation des plateaux surélevés et des enrobés, du 24 au 28 octobre. Travaux en semaine de 9 h à 18 h. Rens. urbanisme@carrieres-souspoissy.fr Comment se dessinera notre territoire de demain ? Tel est l’enjeu du Plan local d’urbanisme intercommunal adopté le 14 avril dernier par les élus de la communauté urbaine Grand Paris Seine & Oise. Le public pourra s’exprimer lors de réunions publiques, dont une à Conflans le mercredi 2 novembre à 20 heures à la salle des fêtes, place Auguste-romagné. Chaque réunion publique débutera par la diffusion d’un film réalisé à partir d’une enquête de terrain. Ces témoignages serviront de point de départ à un débat libre et ouvert à tous. Inscriptions : 01 30 98 31 51 ou 06 43 13 99 52.
Une réunion du quartier Champs-de-villars/la Barricade était organisée sur le thème de la sécurité. Malika Bellal, conseillère municipale et référente de quartier en binôme avec France Nabis, a présenté Yves Croswald, ancien commandant de police au commissariat de Conflanssainte-honorine et délégué à la cohésion police-population depuis le mois de mars. « Je relève du commissariat de police de Conflans mais je suis présent à Achères et à Poissy, précise-t-il. Mon rôle est de prendre en compte vos problèmes dans la mesure où ils relèvent de la compétence de la police nationale, et de les transmettre à l’autorité compétente. Je suis là pour vous conseiller, appuyer vos demandes et vous apporter un retour. » Yves Croswald est présent au point d’accès au droit d’achères, le mercredi après-midi (uniquement sur rendez-vous au 01 39 22 12 87).
Les habitants présents à la réunion n’ont pas hésité à exprimer des plaintes : rodéos à moto avec des jeunes qui ne portent pas de casque et frôleraient les piétons, véhicules stationnés qui se font «caillasser», vandalisme et dégradations, chiens dangereux lâchés en liberté sans être muselés, etc.
« On vit bien dans notre quartier, mais ça se dégrade gravement, déclare une habitante. Même les espaces verts ne sont plus accueillants. C’est déprimant… » Une autre s’interroge de l’utilité d’appeler le 17 dès lors que la police n’intervient pas rapidement. Sur ce point Yves Croswald se veut très clair : « Quand vous appelez le 17, l’appel est tracé et il ne tombe pas dans les oubliettes. S’il n’y a pas d’intervention, c’est que ce soir-là, les effectifs de police sont sur d’autres événements au même moment. Ils ne sont pas assez nombreux et n’ont pas les moyens d’envoyer du monde partout rapidement. »
à la rencontre des jeunes du quartier
France Nabis a posé la question à Yves Croswald : « Que faut-il mettre en place pour rassurer les habitants et éviter ce comportement de peur qui entraîne de l’agressivité ? » La solution est collective, a-til répondu en substance. « Il faut garder le contact avec ses voisins, estime de son côté Malika Bellal. Avant, on avait une facilité à ouvrir sa porte, aujourd’hui, c’est l’individualisme qui prévaut. Dire bonjour à ses voisins, c’est déjà un minimum. »
Les deux référentes de quartier prévoient d’aller à la rencontre des jeunes du quartier : « Il ne faut pas avoir peur d’aller voir, les écouter et parler avec eux. »