Le Courrier des Yvelines (Poissy)

À Villennes, sport et huiles essentiell­es font bon ménage

- T.R.

Défiligne, tel est le concept lancé par Catherine Charre et Florence Lecourtois au service du bien-être physique et mental.

Originaire du 91, Catherine Charre, 40 ans, est installée dans les Yvelines depuis quinze ans. Après avoir vécu à Villennes, elle est aujourd’hui Pisciacais­e. Ancienne danseuse profession­nelle, elle est titulaire d’un brevet d’état de coach sportif. « J’ai travaillé dans différents lieux en indépendan­te, notamment des grands hôtels et des golfs. J’ai également fait du domicile à Paris. » Parmi sa clientèle, figuraient des célébrités nationales, voire internatio­nales : Madonna, Sting, Michael Jackson !

Il y a deux ans, elle fait la connaissan­ce de Florence Lecourtois, 48 ans, masseuse, avec des connaissan­ces en aromathéra­pie, installée à Villenness­ur-seine. « Je l’ai massée trois ou quatre fois avant qu’elle me propose de travailler ensemble, explique Florence. On avait des fondements de bienêtre en commun. » Florence Lecourtois a d’abord été formée au commerce internatio­nal. « J’ai travaillé à Paris dans une agence d’architectu­re, d’urbanisme et de graphisme. » En 2000, avec un architecte, elle a monté une première affaire à Triel-sur-seine, puis de 2002 à 2005, à Villennes, la commune où elle avait vécu de l’âge de 8 à 24 ans. En 2006, elle décide de se lancer profession­nellement dans ce qu’elle appelle « l’architectu­re du corps intérieur »,à savoir les techniques de relaxation.

Dès 2005, elle enchaîne stages et formations à Paris et à l’étranger, dans le domaine de l’aromathéra­pie et des techniques de massage. Elle décroche son certificat de massage créatif et en 2006, depuis chez elle, lance son activité Aroma-sage, basée sur les massages, les huiles essentiell­es… « Je propose des ateliers bien-être qui incluent la piscine et le spa. »

C’est d’ailleurs en voyant tous ces équipement­s combinés que Catherine Charre a eu l’idée de lui proposer de combiner leurs compétence­s. Ainsi, lorsqu’il n’est pas possible de se déplacer au domicile du client car non équipé en rameur, vélo, elliptique ou piscine, ce dernier est invité à venir suivre ses séances chez Florence.

« Défiligne, c’est une méthode globale qui passe par le sport (cardio-training, tonificati­on musculaire, gainage, marche fractionné­e, aqua-palming, streching), une alimentati­on équilibrée (conseils diététique­s avec recettes), massages (palperroul­er) et soins à base d’huiles essentiell­es afin d’éliminer toute la peau d’orange, stress et autres maux du corps et de l’esprit, résume Catherine. Le but n’est pas seulement de retrouver une silhouette fine mais de se sentir mieux, de gagner en assurance dans sa vie profession­nelle et personnell­e. Cela permet d’éviter le recours aux antidépres­seurs. » Chaque programme est personnali­sé, avec un suivi et s’étale de six semaines à trois mois. « Et je garantis des résultats, conclut Catherine. Je l’ai testée sur moi et sur mon ami. Il a perdu 19 kg en deux mois ! »

Coup d’arrêt pour Carmat. L’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient de suspendre l’essai clinique sur les greffes de coeur artificiel mis en place par l’entreprise installée à Vélizy.

Cette décision fait suite au décès d’un cinquième patient greffé. Implanté d’une prothèse Carmat fin août, le patient est décédé en octobre, soit moins de deux mois après la transplant­ation. Il était le premier patient de la deuxième phase de l’essai.

« Les analyses réalisées n’ont pas montré d’implicatio­n de la prothèse dans le décès du patient » , affirme Stéphane Piat, directeur général de Carmat, assurant que « la prothèse a fonctionné normalemen­t lors des trois dernières implantati­ons ».

Lors de la première phase de l’essai qui s’est déroulée de 2013 à début 2016, quatre patients avaient reçu ce coeur artificiel. Ils sont tous décédés depuis.

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