Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Bagarre au « Black-out »

- R.V.

Dans la nuit du dimanche 25 au lundi 26 novembre, une rixe a éclaté devant le « Black-out », un bar de nuit situé rue Augusterom­agne à Conflans-saintehono­rine. Les auteurs de cette bagarre ont été retrouvés par les policiers à cause… d’une banale faute de conduite. Vers 3 heures du matin, les forces de l’ordre sont présentes sur les lieux, après avoir été appelées par le patron de l’établissem­ent pour régler cette bagarre. Mais à leur arrivée, il n’y a plus de trace ni des agresseurs, ni des victimes. C’est alors que les fonctionna­ires croisent dans une rue voisine le conducteur d’une voiture qui oublie de mettre son clignotant pour changer de direction.

Il est contrôlé. C’est alors que deux frères surgissent sur un scooter. Ils expliquent aux policiers avoir été agressés à la sortie du bar en question par des individus se trouvant dans le véhicule. L’une des victimes indique même s’être fait voler gants et casque par ces mêmes personnes. Le casque se trouve dans le véhicule, l’un des gants dans la poche d’un des suspects. Le gérant du « Black-out » arrive à son tour et désigne les deux passagers du véhicule comme les fauteurs de troubles qui ont mis des coups de poing à deux de ses clients. Il les accuse également d’avoir commis des dégradatio­ns dans son bar. D’ailleurs, avant cette soirée, il leur avait déjà signifié qu’il ne voulait plus d’eux chez lui à cause de problèmes causés par le passé.

En garde à vue, les deux hommes, âgés de 21 et 23 ans, reconnaiss­ent s’être battus, mais ils nient avoir vandalisé l’établissem­ent. Mercredi 30 novembre, devant le tribunal correction­nel de Versailles, ils ne se souvenaien­t plus des motifs de la bagarre. « Moi, je n’ai pas tapé, j’essayais de séparer. Je suis intervenu car mon pote s’est embrouillé et j’aime pas qu’il s’embrouille », s’est justifié Gabriel, le plus âgé des deux, qui réside en Seine-saint-denis. Igor, qui habite à Houilles, était poursuivi aussi pour le vol… d’un cendrier appartenan­t au bar. Il avait été retrouvé dans sa poche, lors de la palpation des policiers. « Je l’ai pris car j’avais bu un coup de trop. Pour moi, ce n’était pas méchant », indiquet-il aux juges.

Ils ont été condamnés chacun à six mois de prison et laissés libres à l’issue de l’audience. Le tribunal les a relaxés pour les dégradatio­ns, faute de preuves.

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