Le Courrier des Yvelines (Poissy)
L’assistance maternelle embauchée par la Ville
La fermeture de la crèche familiale 1,2,3… soleil a entraîné le licenciement de dix assistantes maternelles. L’une d’entre elles a choisi de travailler pour la Ville.
L’événement avait suscité la désapprobation de l’opposition. L’une des dix assistantes maternelles licenciées lors de la fermeture de la crèche familiale 1,2,3… soleil a décidé de travailler pour la Ville. Le maire adjoint au pôle personnel, Denis Caspard, en a fait l’annonce en conseil municipal.
« Nous avons respecté la réglementation avec des entretiens préalables avec les différentes assistantes concernées afin de leur proposer un certain nombre de postes dans la commune. Qu’elles puissent intégrer la fonction publique territoriale comme stagiaires. »
Les assistantes maternelles ont eu un mois pour prendre une décision.
« Sur les dix femmes concernées, l’une d’entre elles était intéressée par un poste en crèche. Elle va donc intégrer la fonction publique territoriale. Les autres ont préféré bénéficier des primes de licenciement pour engager pour certaines une carrière d’assistante maternelle libérale. Cela s’est plutôt bien passé. »
L’élu socialiste Sylvain Thialon a rappelé à l’assistance que son groupe s’était opposé dans un précédent conseil municipal à la fermeture de cette crèche et à la suppression des emplois liés.
Comité technique favorable
Denis Caspard a ajouté que « ces suppressions de postes ont été présentées au comité technique (instance de représentation des fonctionnaires et de dialogue avec leur employeur public pour des questions collectives) ». « Ce dernier, qui était favorable à la suppression de la crèche familiale, a donné le même avis, suivant sa logique, à la suppression des postes. » Le maire, Jean-françois Bel, a précisé que cet avis a été donné à l’unanimité. La délibération a été adoptée par les élus, Frédérique Rogé, Guy Biancorosso et Sylvain Thialon, du groupe d’opposition socialiste, décidant de voter contre. Le conseiller municipal communiste Jean-pierre Cret s’est quant à lui abstenu.
La municipalité a justifié la fermeture de la crèche familiale, située près du collège Pablo-picasso, par le désintérêt des Montessonnais à son égard. La Ville a dû « revoir à la baisse les contrats de certaines assistantes maternelles faute d’enfants à leur confier ».
La commune est également confrontée à « une baisse de la natalité ». « La conjoncture économique difficile incite les Montessonnais à prendre des congés parentaux ou à rester chez eux à cause du chômage. Beaucoup ont recours à la solidarité familiale », a expliqué Catherine Montagnes, conseillère municipale déléguée au pôle petite enfance.
L’élue a ajouté que les parents se tournent davantage vers la crèche collective pour faire garder leurs enfants. « Certains sollicitent des assistantes maternelles indépendantes car ils sont souvent à la recherche d’horaires décalés. »
Sylvain Thialon a dénoncé cette décision de la mairie, la jugeant « prise dans la précipitation », prenant au dépourvu les parents et les assistantes maternelles de la crèche familiale. L’élu d’opposition a par ailleurs trouvé « totalement anormal » que ces procédures de licenciement soient engagées avant l’organisation du conseil municipal entérinant la fermeture de la crèche. Le socialiste avait suggéré une fermeture en 2018, de manière à ce que les principales intéressées puissent se retourner. Jean-françois Bel avait estimé quant à lui que les assistantes maternelles devaient être « prévenues le plus tôt possible » afin qu’elles préparent leur reconversion.
« La Dernière Frontière », « il existe quelque part, audelà de l’horizon, et aussi en nous-mêmes, une zone d’ombre, une limite à ne pas dépasser ».
Sept séances de novembre à mai
C’est le deuxième lundi de chaque mois que les « fans de cinéma » retrouveront François Truffaut, Terrence Malick, Stanley Kubrick… « La dernière frontière, cela peut-être géographique ou psychologique.