Marly-le-roi valide sa montée

On a été au contact pendant longtemps avant de craquer sur la fin. C’est dommage car les filles se battent, je trouve que le collectif progresse. »

Avalanche de blessures

Hélas, les Conflanaises ne sont pas épargnées par les blessures depuis quelques semaines. En Gironde le week-end dernier, Ahmed Lekehal a dû composer sans trois joueuses majeures : Cidgie Leroux, meilleure marqueuse de l’équipe, Marie Barbu et Mégane Nivert. « On n’avait que sept joueuses de champ dont une qui vient tout juste de rejoindre le club (ndlr : l’ailière Audrey Lachambre), se désole l’entraîneur. Faire un match entier avec une seule rotation, c’est compliqué, il a fallu improviser. À la fin, les filles étaient cramées. On se bat, il n’y a que ça à faire pour le moment. »

Malgré tous ces coups du sort, Ahmed Lekehal garde le moral et est convaincu que Conflans peut encore s’en sortir. « D’autres formations sont en difficulté dans cette poule, on a encore les moyens de recoller. Je garde espoir pour la seconde partie du championnat. » Une victoire ce samedi soir à domicile contre Colombelles (9e) ferait énormément de bien avant la trêve. « Cela redonnerait de l’allant au groupe, insiste le coach. Car c’est une bonne chose de mieux jouer, mais si ça ne se concrétise pas par des victoires… »

Six sur six ! En s’imposant ce week-end à Seclin (8-0), l’équipe féminine de Marly-le-roi a décroché sa sixième victoire de la saison en autant de rencontres disputées, validant avant même la dernière journée de championnat son billet pour l’étage supérieur. C’est-à-dire en N1, l’équivalent de la troisième division. « Ça fait deux ans que l’on a cette ambition de monter mais que l’on échoue d’un rien. L’objectif était le même cette année et ça aurait été clairement un échec de ne pas y arriver », lâche d’entrée l’entraîneur Xavier Nogara.

Une équipe très jeune

Voilà donc le club - récemment encore en N3 - de retour petit à petit sur le devant de la scène, quelques années après avoir côtoyé la Prob à l’époque de l’entente avec Elancourt (de 2007 à 2012). « Mais, là, on est sur une politique totalement différente puisqu’on ne paye pas les joueuses, tient à préciser Nogara. C’est un projet basé sur la formation avec des jeunes filles à potentiel. La plupart sont classées entre cinquième et dixième françaises chez les juniors. On vit une superbe aventure humaine avec elles. »

Ces joueuses au talent en devenir, ce sont Marion Berthaud, Aline Rocher, Marose Al-hamra et Juliette Gasquez. Figure aussi dans l’effectif une certaine Pénélope Saul qui est arrivée au club la saison dernière en provenance d’elancourt. « C’est une joueuse d’expérience qui nous fait beaucoup de bien. » Et qui montrera certainement la voie à suivre dans quelques semaines à ses partenaires pour qui les joutes de la N1 seront une nouveauté. « On devrait s’amuser un peu plus qu’en N2 où la poule est vraiment faible. L’objectif sera de se maintenir. Pour la suite, on avisera en fonction du projet des filles puisque la plupart sont en terminale », explique le coach marlychois.