Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Ivre, il tente d’étrangler son fils

- R.V.

Mercredi 14 décembre, un homme de 43 ans a été condamné, par le tribunal correction­nel de Versailles, à six mois de prison et incarcéré. La justice reprochait à Stéphane, habitant de Houilles, d’avoir frappé son fils, âgé de 14 ans, et d’avoir tenté de l’étrangler.

Les faits se sont déroulés le lundi précédent, vers 20h30. Après avoir bu plusieurs bières, le quadragéna­ire se rend dans la chambre de l’adolescent, qui a le nez plongé dans son ordinateur, pour lui demander de se préparer pour aller à l’école. Le jeune garçon lui répond logiquemen­t que ce n’est pas l’heure. Et là, le ton monte. Stéphane l’accable de reproches, puis le bouscule. Ils s’empoignent, le tee-shirt de l’adolescent se déchire. Le papa assène alors plusieurs coups de poing à son fils et le saisit par le cou. La mère s’interpose, son mari la repousse.

Finalement, le prévenu, déjà condamné à sept reprises, se calme. La police, appelée par son épouse, arrive rapidement à leur domicile de la rue Parmentier et l’interpelle. Les fonctionna­ires trouveront une barrette de haschich, appartenan­t au papa, sur la table basse du salon.

À l’audience, le père de famille reconnaît s’être emporté, mais nie faroucheme­nt toute tentative d’étrangleme­nt. « Cela fait plusieurs semaines que nous sommes en conflit avec mon fils. Il ne respecte plus mon autorité. Récemment, il a commis un vol. Avec sa mère, on avait convenu qu’il devait être privé d’ordinateur. Mais elle ne respecte pas cela », explique-t-il, dans le box.

Une récente rechute dans l’alcool

Stéphane, qui traîne derrière lui un passé d’alcoolique, aurait replongé récemment, selon sa femme et son enfant. « C’est depuis la mort de ma grandmère et à cause des conflits à la maison », argumente l’intéressé, face aux juges. C’était la première fois qu’il s’en prenait physiqueme­nt à son fils.

Concernant le cannabis retrouvé sur la table basse, il a reconnu une consommati­on occasionne­lle, réfutant être le propriétai­re de la drogue : « C’est ma femme qui l’a posée là pour m’attirer des problèmes. »

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