Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Primairede­gauche: dernièreli­gnedroite

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Laprimaire­dupartisoc­ialisteets­esalliésba­tson pleinavect­roisdébats­en unesemaine,opposantse­pt candidats,avantlepre­mier tourledima­nche22janv­ier. A l’issue Hollande,parviendra-t-elle

mobiliserl’électorat? Qualifier en une phrase le bilan du quinquenna­t de François Hollande. C’est d’entrée, l’exercice auquel ont dû se soumettre les sept candidats, lors du premier débat télévisé de cette primaire de la gauche, rassemblan­t quatre ex-ministres socialiste­s et trois alliés issus de la

, fondée en avril 2016 pour soutenir le président de la République qui devait briguer un second mandat, avant de finalement renoncer.

c , affirme Arnaud Montebourg, ex-ministre du Redresseme­nt productif puis de l’economie avant de quitter le gouverneme­nt Valls en août 2015.

d

, regrette Benoît Hamon, ex-ministre délégué à l’economie sociale et solidaire dans le gouverneme­nt Ayrault puis brièvement de l’education Nationale où il a succédé à Vincent Peillon. Ce dernier éprouve pour sa part,

d . Ministre de l’intérieur de 2012 à 2014 puis Premier ministre jusqu’à sa démission le 6 décembre dernier, Manuel Valls dit sa s v l

l . Ex-ministre de l’artisanat et du Commerce puis du Logement, la présidente du PRG, Sylvia Pinel, retient . Candidat du Parti écologiste, François de Rugy juge le bilan et Jean-luc Bennahmias, du Front démocrate, lui décerne un m . Sans accrochage­s, t pour les uns, pour les autres, le tour de chauffe n’a pas surpris.

p

d , estime le journal Le Monde. Sur France Inter, la directrice du laboratoir­e Communicat­ion et Politique au CNRS, Isabelle Veyratmass­on, souligne la difficulté pour les candidats p s sans en faire trop pour . Côté participan­ts, Benoît Hamon s’est déclaré par un débat e a p l . Le premier secrétaire du Parti socialiste, lui, a aimé. g b , croit Jean-christophe Cambadélis. Quelques petites phrases auront néanmoins agité les réseaux sociaux. Quand Vincent Peillon parle d’une victime du terrorisme , la twittosphè­re demande l . Lorsque Manuel Valls déclare qu’il s (à l’assemblée Nationale le 11 janvier 2015), elle remarque : j v q s . Et s’amuse de la prestation de Jean-luc Bennahmias: v s

Quiiravote­r?

En réunissant 3,8 millions de téléspecta­teurs sur TF1, le premier débat de la primaire de la gauche a été nettement moins suivi que celui de la droite qui en avait attiré presque 2 millions de plus, le 13 octobre. En part d’audience, ça se traduit par 8 % d’écart. Côté sondages, c’est variable. Selon l’étude d’elabe réalisée à chaud pour BFM TV, Arnaud Montebourg est jugé le plus convaincan­t à 29 % de l’ensemble des téléspecta­teurs, suivi de près par Manuel Valls (26 %) et Benoît Hamon (20 %). Chez les sympathisa­nts de gauche, le tiercé dans l’ordre place Valls à 28 %, Hamon à 27 % et Montebourg à 23 %. Vincent Peillon est distancé à 11 et 12 %. Selon l’institut Harris Interactiv­e pour le site d’infos Atlantico, tout dépend si l’on interroge les sympathisa­nts de gauche ou les

s p à . Pour les premiers, Manuel Valls obtient 29 % de souhaits de victoire contre 22 % à Benoît Hamon et 17 % à Arnaud Montebourg. Pour les seconds, Hamon est plébiscité à 27 %, Valls et Montebourg à égalité à 23 %. En y regardant de plus près, ce sondage distingue les sympathisa­nts socialiste­s se prononçant à 41 % pour l’ex-premier ministre et les sympathisa­nts de gauche non socialiste­s qui plaident à 27 % pour le chantre du revenu universel. C’est donc bien à la question « Qui ira voter le 22 janvier ? » qu’il faudra répondre pour connaître le résultat final.

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