Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Les grands airs d’opéra à Orgeval avec le baryton Olivier Grand
Premier rendez-vous des Musicales d’orgeval, ce dimanche 29 janvier, à 17 h, en l’église d’orgeval : le baryton Olivier Grand sera entouré de deux chanteuses lyriques et de deux musiciens pour interpréter des grands airs d’opéra.
Qu’est ce qui a motivé votre envie de participer à ce concert à Orgeval ?
Eric Courrèges, par le biais de son association, m’a demandé si je souhaitais participer à ce concert. J’ai déjà fait des concerts avec lui dans d’autres cadres, notamment pour son festival d’été à Aix-les-bains, mais aussi au festival Gloriana à Cotignac ou à Bormes-lesmimosas.
S’agissait-il du même programme que celui que vous interprétez à Orgeval ?
C’étaient des concerts d’opéra assez longs, dans le même style donc. Mais nous avions fait d’autres morceaux musicaux. À Orgeval, je vais interpréter ce programme avec deux jeunes artistes que je ne connais pas encore. Ce sera une première avec elles et également avec le pianiste.
Avez-vous contribué à l’élaboration du programme qui sera présenté ?
Bien évidemment. Un programme se crée par rapport aux artistes présents, chanteurs et musiciens. Il y aura notamment deux airs où je serai accompagné au piano et au violoncelle, puis un morceau pour Eric seul, des duos et des trios et nous reviendrons tous les cinq à la fin.
Quel est le fil conducteur entre toutes les oeuvres choisies ?
Il n’y en a pas vraiment. C’est un marathon lyrique. Eric nous a demandé qu’on lui propose des choses. Au final, nous avons choisi des grands airs du répertoire que les gens connaissent et apprécient.
Ce ne sont donc que des tubes de l’opéra ?
On peut dire cela, mis à part Rusalka que jouera Eric, mais c’est tellement beau ! Les gens vont être transportés !
En quoi est-ce particulier de chanter de l’opéra dans une église ?
Dans les églises, il y a des résonances, donc on adapte le volume. On ne change rien à notre caractéristique vocale. Dans une église, cela tourne beaucoup au niveau des vibrations. Après, lorsque le public est nombreux, le corps humain absorbe ces vibrations. Mais de manière générale, cette réverbération naturelle permet de réaliser de belles nuances.
Que savez-vous des deux chanteuses qui vous accompagneront ?
Avant d’accepter de chanter avec des artistes, je me renseigne toujours sur eux. Je sais que ce sont deux jeunes artistes très prometteuses et qu’elles débutent une belle carrière. Nous allons nous rencontrer samedi pour une première répétition. Comme elles sont à Paris, nous répéterons dans une salle parisienne et non pas à Orgeval.
Le travail de la voix est-il différent pour vous dès lors que vous chantez aux côtés d’une soprano ou d’une mezzo ?
Non, car je chante uniquement au regard de ce qui est écrit dans la partition. C’est une question d’écriture vocale qui relève du compositeur et n’impose donc pas de choix de notre part, nous, interprètes. Dans tous les cas, ce concert avec trois voix, un piano et un violoncelle ténor sera très intéressant car cela va sortir de l’ordinaire !