Des salariés de l’usine PSA Poissy parmi les blessés

L’accident de la circulation survenu ce lundi matin sur l’a13, à hauteur de Flins, a fait de nombreux blessés. Parmi eux, des salariés du site de production de PSA Poissy qui se rendaient en car sur leur lieu de travail.

Au moins 65 personnes ont été blessées dans la collision survenue vers 4 h 45 au niveau du centre commercial Marques Avenue, en direction de Paris. Il y a cinq victimes en « urgence absolue ». Tous les blessés ont été évacués vers des hôpitaux de la région (Mantes-la-jolie, Meulan et Poissy) ou des établissements parisiens.

Au moins 65 blessés

Une centaine de pompiers, des CRS et cinq équipes du Samu ont rapidement mis en place le dispositif de secours et utilisé un gymnase d’aubergenville pour traiter les blessés avant leur évacuation.

Selon les constatations, une première collision est survenue entre quatre voitures. Aussitôt après, un poids lourd est venu percuter les véhicules immobilisés, suivi de deux autocars qui transportaient des employés de PSA Poissy. C’est dans ces autocars que les passagers ont été les plus sérieusement blessés, selon les secours sur place.

Contactée, la direction de l’usine PSA Poissy ne connaissait pas, au moment de boucler cette édition, le nombre précis de salariés blessés dans l’accident. « Les deux autocars se rendaient effectivement à l’usine de Poissy. L’un provenait d’évreux, celui qui a percuté le poids lourd, le second de Mantesla-ville. 52 personnes étaient inscrites dans ces deux cars. Nous ne savons pas, à cette heure, si toutes étaient bien présentes. » Les employés en question devaient démarrer leur journée de travail à 5 h 30.

Cellule psychologique

La direction ne pouvait pas non plus préciser si des salariés de l’usine figuraient ou non parmi les cinq blessés en « urgence absolue ». « Les informations nous arrivent au comptegouttes. Nous nous efforçons de recenser tout le monde et notamment de savoir dans quels établissements les blessés ont été transportés. »

Elle précise par ailleurs : «À 7 h 30, nous avons envoyé un autocar pour récupérer les salariés indemnes qui souhaitaient venir à l’usine. Nous avons mis en place, avec le service médical, un accueil spécifique ainsi qu’une cellule psychologique pour les personnes concernées qui se rendent au travail. »