Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Une étude pour déterminer les sites à équiper

- S.R.

Le maire Jean-françois Bel a indiqué qu’une étude est en cours avec la police nationale afin de déterminer les « endroits les plus astucieux » où disposer les caméras de vidéosurve­illance acquises récemment par la Ville.

Où mettre les caméras de vidéosurve­illance ? La Ville et la police réfléchiss­ent activement à cette question. En 2016, les élus du conseil municipal ont validé l’installati­on de six caméras en centre-ville et dans la plaine, le maire Jean-françois Bel justifiant cette initiative par les « faibles effectifs du commissari­at du Vésinet » et l’impossibil­ité de doubler ceux de la police municipale.

L’édile a annoncé qu’« une étude est en cours avec les services de la police nationale » afin de « déterminer les endroits les plus astucieux » d’implantati­on de ces caméras. Le but est « de sécuriser tant le tissu bâti que le tissu non-bâti de Montesson ».

La commune a reçu l’an passé l’aval du préfet afin de pouvoir disposer de caméras sur son territoire pour une durée de cinq ans renouvelab­le. Le but de Jean-françois Bel est de lutter contre les incivilité­s, les cambriolag­es mais aussi les dépôts sauvages dans la plaine.

Installées en hauteur afin de ne pas être vandalisée­s, ces caméras peuvent être déplacées. Un visionnage des images est fait par la police nationale en cas de besoin, la création d’un poste centralisé de surveillan­ce avec un employé n’étant pas prévue.

Renforceme­nt des effectifs

La population est informée de la présence de ces caméras par des panneaux disposés aux différente­s entrées de la commune. Afin de garantir le respect des libertés individuel­les, les Montessonn­ais peuvent visionner les images après en avoir fait la demande auprès du responsabl­e de la police municipale. Ces images sont détruites au bout de vingt jours « alors que la réglementa­tion autorise trente jours ».

Dans cette optique sécuritair­e, Jean-françois Bel a également évoqué le renforceme­nt des effectifs de la police municipale, passant de cinq à sept agents, ainsi que l’embauche de deux personnes chargées de sécuriser les entrées des écoles.

L’édile est par ailleurs satisfait du « succès » rencontré par l’opération « Voisins vigilants » puisque plus de mille personnes se sont inscrites sur dix-neuf parties du territoire communal.

« Ces Voisins vigilants dissuadent voleurs et cambrioleu­rs et on peut déjà estimer la baisse des cambriolag­es entre 30 % et 40 %. Au fil du temps, les Voisins vigilants sont également devenus des voisins bienveilla­nts. »

Aspect social

L’initiative n’a pas qu’un aspect sécuritair­e mais aussi social. Elle peut permettre aux Montessonn­ais de faire un signalemen­t quand une personne âgée n’a par exemple par ouvert ses volets depuis plusieurs jours.

« Par ces trois axes d’action, Montesson renforce la défense de son territoire que malheureus­ement la police nationale ne peut plus assurer, vu l’importance de ses autres missions », estime le maire.

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