Le Courrier des Yvelines (Poissy)
La start-up en cosmétiques du conseiller municipal cartonne
Charles Givadinovitch, conseiller municipal divers droite de Maisons-laffitte, a créé au début de l’année 2015 une petite entreprise dans les cosmétiques. Sa marque L’esthétic, déjà bien implantée en France, commence aussi à se faire un nom à l’export.
Les habitués de la vie municipale à Maisons-laffitte le connaissent sous sa casquette d’élu local d’opposition, au sein du mouvement divers droite « Mieux Vivre Maisons-laffitte ». Charles Givadinovitch (30 ans), ancien élèves de Sciences Po et HEC, a créé en 2015 la société L’esthétic. Cette jeune start-up, qui emploie aujourd’hui trois salariés à plein temps, commercialise depuis environ six mois cinq références de masques en bio-cellulose à destination des pharmacies, parapharmacies et instituts de beauté mais aussi des produits de mésothérapie à usage médical (chez les dermatologues ou en instituts de beauté) sous forme d’injection d’acide hyaluronique. Ces masques pour le visage, fabriqués dans une usine installée en Bretagne, sont aujourd’hui distribués dans environ 600 points de vente (pharmacies et parapharmacies) à travers la France. « Par rapport à la concurrence, ils ont l’avantage d’être en fibre de coco, plus absorbante et efficace, là où l’essentiel des produits du marché est à 95 % en tissu, explique le trentenaire. Nous utilisons également pour chacun d’eux un actif naturel concentré (thé vert, myrtille, aloe vera, hamanélis). »
Ce made in France s’exporte aussi très bien. Les produits de L’esthétic - « + Paris pour le marketing » - sont aujourd’hui utilisés dans des instituts de beauté de Tokyo (Japon) mais aussi en Russie, au Viêt Nam, en Corée du Sud, en Iran et même en Irak. « Nous sommes également en passe de signer avec le plus gros distributeur anglais pour le marché britannique. »
Charles Givadinovitch envisage désormais d’étoffer sa gamme avec des cosmétiques classiques (crèmes, produits masquants) et de développer des traitements naturels pour lutter contre la sécheresse vaginale (post-ménopose et post-traitements thérapeutiques lourds) à base d’acide hyaluronique.
Mais son grand projet concerne son concept d’esthétic Lab. « Dans ces kiosques installés dans les galeries commerciales, l’idée est de proposer des soins flash et à petits prix, à savoir pas plus de 30 minutes pour un maximum de 40 euros. On espère pouvoir lancer le premier avant la fin de l’année. Pour le mettre en route, il va falloir recruter. On travaille en collaboration avec le Pôle emploi de Sartrouville car on veut s’appuyer sur l’emploi local. »
600 points de vente en France Des marchés au Japon et en Irak