Le Courrier des Yvelines (Poissy)
En Marche ! fait le plein pour son premier meeting
Le mouvement d’emmanuel Macron, En Marche ! organisait son premier meeting dans les Yvelines la semaine dernière à Versailles. Avec un invité de choix : Gérard Collomb, le sénateur-maire de Lyon.
Il régnait une ambiance bon enfant, un peu comme à la maison, pour le premier meeting du mouvement En Marche ! dans les Yvelines. Mercredi dernier, le mouvement d’emmanuel Macron recevait pour l’occasion un invité de choix : Gérard Collomb, sénateur-maire de Lyon, l’un des premiers au Parti socialiste qui ait soutenu l’ancien ministre de l’économie dans sa marche vers la présidentielle.
Même s’il s’est un peu fait attendre, Gérard Collomb a sans nul doute convaincu ceux qui ne l’étaient pas encore de voter pour Emmanuel Macron et fédéré encore un peu plus les Yvelinois qui marchent ; ils sont aujourd’hui près de 7 000 dans le département, ce qui a d’ailleurs fait dire à Gérard Collomb que le département était tout à fait prenable. « Lyon, c’était encore plus à droite que les Yvelines, rappelle-t-il. Et j’ai gagné ! » Un message qui n’a pas laissé les quelque 400 personnes venues l’écouter indifférentes, scandant à la suite « Macron président ».
Le travail au coeur du programme
Mais Gérard Collomb était aussi là pour dévoiler quelques points du programme d’emmanuel Macron, tant attendu. L’économie devrait ainsi être au centre des actions d’emmanuel Macron s’il est élu. « Le travail est fondamental », martèle le sénateur-maire de Lyon. L’absence de cotisation sociale pour un salarié au Smic, l’augmentation de la prime d’activité ou encore la mixité sociale dans les villes, une direction économique qui gère aussi bien les entreprises que les chômeurs, sont quelques-unes des propositions du candidat d’en Marche ! Gérard Collomb n’a pas manqué de prendre pour exemple son agglomération et sa ville, laissant présager que « oui, c’est possible » de faire tout cela.
C’est sans doute sur le sujet de l’europe que Gérard Collomb s’est le plus étendu. « Lorsque nous investissons un euro en France, la Chine en investit 50, regrette le socialiste. Nous devons porter au niveau de l’europe de grands projets de recherche et industriels. Commençons par faire bouger la France, ensuite nous ferons bouger l’europe. » Gérard Collomb imagine ainsi un « axe franco-allemand », le « coeur de l’europe » pour parler d’une « voix forte » ; une Europe capable de s’imposer sur la scène internationale.