Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Commentair­es critiques

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Anne-marie Vinay, de la liste J’aime Poissy : « Une ville n’est pas une entreprise, et au-delà des chiffres, ce sont des choix politiques qui sont faits. Et dans ces choix nous divergeons. Pour résumer votre politique envers la population, je dirais que le répressif a pris le pas sur le préventif. J’en veux pour exemple les coûts exorbitant­s de la vidéosurve­illance ainsi que tous les coûts annexes qui s’y rapportent, et les restrictio­ns budgétaire­s sur les maisons de quartier.

« Tous les services doivent faire des efforts », cette justificat­ion comptable masque en fait des choix réels que je regrette pour les Pisciacais, et surtout pour ceux qui en ont le plus besoin. À propos de la politique tarifaire de la Ville, l’informatio­n qui place la ville de Poissy au-dessus des villes de même strate me fait conclure que les Pisciacais payent cher les services de leur ville. Au regard des nouvelles missions du Centre communal d’actions sociales (CCAS) : Maison bleue, point d’accès au droit, on peut certaineme­nt parler de baisse de l’impact du CCAS pour nos concitoyen­s les plus en difficulté­s. Une politique culturelle poussive, sans véritable projet global. Nous voterons contre ce budget qui malgré une solidité financière ne montre aucune avancée sociale pour les plus fragiles d’entre nous. »

Maxime Legrand, élu d’opposition : « Je ne partage pas les priorités de ce budget qui n’ont pas été fortement affichées. Après le transfert de compétence­s à la communauté urbaine et notamment le développem­ent économique, il me paraît important de mettre le paquet sur les enjeux en matière d’éducation, d’orientatio­n, d’accompagne­ment des jeunes, d’emploi. La première préoccupat­ion des Français, avec les Pisciacais c’est la question de l’emploi. Je souhaitera­is que pour l’année prochaine on puisse insister encore plus sur cet aspect-là. Le deuxième point tient à un problème de transparen­ce : quel est l’impact réel des difficulté­s du Sidru sur le budget de la commune ? Dans quelle mesure avons-nous pris des précaution­s par rapport à ce qui peut nous arriver de façon très violente au regard des emprunts toxiques du Sidru ? »

Jean-frédéric Berçot, conseiller municipal et président du Sidru, a répondu : « Je prends l’engagement qu’au regard des solutions portées par le Sidru pour faire face à la condamnati­on de payer 20 M€, il n’y aura aucun impact sur le contribuab­le pisciacais. »

Tchérylène Mairet, de Poissy de toutes nos forces : « Concernant la subvention au Centre communal d’actions sociales, vous avez budgétisé 1,77 M€ soit une augmentati­on de 160 000 euros mais, dans le même temps, la part de la Navette bleue dans le budget du CCAS est de 272 000 euros. Cela signifie que le budget réel du CCAS est de 1,5 M€ alors qu’il était de 1,61 M€ en 2016. C’est une baisse de l’effort social, j’aurais préféré une stabilité. »

Karl Olive répond que les montants énoncés ne sont pas les bons : « En 2016 nous avions 1,45 M€ et en 2017, nous avons inscrit 1,77 M€, soit un delta de 320 000 euros qui englobe la Navette bleue et le personnel. »

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