Le Courrier des Yvelines (Poissy)

« Les joueurs sont toujours aussi déterminés et ne veulent rien lâcher »

Sur ses deux rencontres au programme la semaine dernière (Calais mercredi et Arras samedi), Poissy n’a disputé que la première qui s’est soldée par une défaite. La seconde a été annulée. Entretien avec le coach Ayache Gerrouache.

- Propos recueillis par Basile Regoli

Après deux reports, votre rencontre contre Calais a fini par se disputer mercredi dernier et s’est soldée par une troisième défaite de rang (12). Quel est votre sentiment ?

C’est un match qui était au départ prévu le samedi précédent mais il a été décalé en semaine pour on ne sait quelle raison. Ce n’est pas pour ça qu’on l’a perdu. Il était à notre portée. On a la maîtrise de la partie en première période et on marque logiquemen­t un but (par l’intermédia­ire de Jaime Palharès) après avoir eu plusieurs occasions pour ouvrir le score. Ce qu’il s’est passé ensuite, c’est qu’on a commencé à reculer comme on l’a déjà fait sur beaucoup de nos rencontres. L’équipe s’est coupée en deux. Ils ont égalisé puis on s’est pris un contre en fin de match qui nous a tués. C’est une défaite qui fait mal surtout contre un adversaire direct pour le maintien.

C’est le troisième match de suite où l’équipe est battue dans les dernières minutes de jeu. Qu’a-t-il manqué cette fois-ci pour tenir le score ?

Il a manqué un peu de patience. On doit savoir faire le dos rond sur les temps faibles et travailler encore plus ensemble. Quand on ne peut pas gagner un match, on doit se contenter de ne pas le perdre.

Trois jours après, devait suivre un deuxième déplacemen­t dans le Nord pour affronter Arras. Quelle est la raison de ce report ?

On avait à coeur d’aller là-bas pour faire un résultat après notre défaite à Calais. En arrivant là-bas, on a vu que le terrain était détrempé et que ça allait être compliqué que le match ait lieu. L’arbitre a pris rapidement la décision de l’annuler. On a dû rester à peine quarante-cinq minutes là-bas. On ne sait pas encore quand il sera reprogramm­é. Il n’y a plus beaucoup de dates libres dans les week-ends à venir. On s’attend à jouer encore un mercredi soir.

Votre équipe ne compte plus que trois points d’avance sur la zone de relégation. Êtes-vous inquiet pour la suite ?

C’est inquiétant au niveau du classement. On avait pris un petit peu d’avance en faisant une belle série mais tout ça a fondu. Maintenant, on fait des prestation­s qui restent convenable­s. Les joueurs sont toujours aussi déterminés. Ils ne veulent rien lâcher.

Vous parliez il y a un mois de viser le premier tiers du classement mais aujourd’hui, l’équipe semble davantage jouer le maintien ?

On joue le maintien mais la sixième place n’est pas loin non plus. Je préfère que l’on regarde au-dessus de nous qu’en dessous. On est toujours maître de notre destin. Là, on espère un bon résultat samedi contre la réserve de Lens. On se doit de faire le plein à domicile sachant qu’il nous reste dix matches à jouer dont six à l’extérieur et que pour le moment, on n’en a gagné aucun hors de chez nous.

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Les Pisciacais ont fait le déplacemen­t pour rien ce samedi à Arras. Leur rencontre a été annulée en raison des intempérie­s.

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