Le Courrier des Yvelines (Poissy)
Un gâteau Pierreet-marie-curie vendu à Sartrouville
Dans le cadre de la semaine locale de lutte contre le cancer organisée à Sartrouville par l’association « Une Femme, Un Cancer, Une Espérance », une pâtisserie a été spécialement créée pour soutenir l’institut Curie et la recherche contre le cancer.
Simple, frais et gourmand. Depuis le 12 mars, une pâtisserie pas comme les autres a fait son retour à Sartrouville dans la vitrine de la boulangerie Simonneau, au centre commercial Debussy. Elle ne devrait pas quitter l’étal avant la fin du mois.
Pour la deuxième année consécutive, dans le cadre de la semaine locale de lutte contre le cancer, Caroline Prat, la présidente de l’association « Une Femme, Un Cancer, Une Espérance », a demandé aux époux Simonneau de fabriquer et de vendre un gâteau au seul bénéfice de l’institut Curie.
Son nom : le Pierre et Marie Curie. Il s’agit d’une pâte feuilletée légèrement briochée, complétée par un lit subtil de crème pâtissière sur lequel reposent des pêches et des pommes. Un gâteau duo que l’on peut partager et même manger en chemin.
Pourquoi Serge Simonneau a-t-il choisi les pommes et les pêches ? D’après la légende, Marie Curie se nourrissait exclusivement de fruits et avait une appétence toute particulière pour la pêche et la pomme. Avant de placer sa création dans sa vitrine, l’an dernier, Serge Simonneau a soumis différents prototypes. Les élus sartrouvillois, Caroline Prat et les membres de l’institut Curie étaient au rang des « juges ».
« Le duo s’est aussitôt imposé », raconte Serge Simonneau, qui a repris la boulangerie de Debussy en novembre 2010.
Surtout, il a été adoubé par la petite-fille des récipiendaires du Prix Nobel de physique en 1903 (pour leurs travaux sur la radiation), jamais bien loin dès qu’il s’agit d’utiliser le nom ou l’image de ses illustres aïeuls.
Vendu cette année au prix de 3 euros pièce (contre 1,50 euro en 2016), les commerçants espèrent en écouler au moins autant qu’il y a un an. « On avait récolté environ 300 euros », se souvient Bluette Simonneau.
Chaque jour, une fournée d’une vingtaine de Pierre et Marie Curie est proposée aux clients.
Marie Curie raffolait des pommes et des pêches Adoubé par la petite-fille des scientifiques Vendu 3 euros
« Ça peut paraître un peu cher, mais c’est pour une bonne cause, souligne Serge Simonneau. En plus, ce n’est pas un don. On a quelque chose en échange et ça se mange, et ce n’est pas un simple croissant. »
« Nous n’avons pas réfléchi longtemps lorsque madame Prat est revenue nous voir, explique, elle, Bluette. Le cancer, ça nous parle. Plusieurs membres de notre famille ont été touchés personnellement. Chaque été, quand je rends visite à ma soeur, qui habite en Espagne, nous donnons un peu de notre temps à des associations engagées dans la lutte contre le cancer. »