Stabilité et simplicité

Le Groupement des entreprises de la Boucle de la Seine (GEBS) fédère aujourd’hui près de 400 membres. Ses attentes ne surprendront personne. « La priorité : desserrer la pression fiscale, souligne Marc Poulain, agent d’assurance à Sartrouville et trésorier du GEBS. Il faut déjà diminuer les charges salariales pour redonner du pouvoir d’achat aux salariés. On pourrait ainsi augmenter les rémunérations d’environ 10 % automatiquement. Mais créer les conditions pour permettre aux entreprises d’embaucher, ça commence par la baisse des charges patronales. »

Yannick Le Corre, responsable de la société Compagnons d’auvraigne à Viroflay, demande lui avant tout de la stabilité : « Il faudrait que le prochain président s’engage dans une stabilité fiscale et législative au moins pour cinq ans; 15 ans ce serait encore mieux ! Les règles changent tout le temps, c’est insupportable. »

D’autres, comme Yannick Ircha, créateur de Vegidair à Versailles, souhaiteraient avant tout une simplification administrative des démarches pour les entreprises. « C’est un impôt invisible, déplore le chef d’entreprise. Mais c’est un coût excessif pour un dirigeant de TPE. il faudrait que l’administration ait un nombre maximum de documents autorisés à demander à une société. Tout ce temps perdu ne sert ni à l’etat ni au chef d’entreprise. »

Francis Sévin, président du GEBS.