Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Les Foulées de la Marguerite s’engage contre le décrochage scolaire

- Ph. R.

La 3è édition des Foulées de la Marguerite aura lieu ce dimanche 26 mars. Pour la première fois depuis sa création à l’occasion de l’anniversai­re des 150 ans de l’église Marguerite, cette course, organisée par la paroisse Sainte-marguerite, avec le soutien de la ville du Vésinet, se déroulera autour du lac des Ibis du Vésinet. Elle s’était tenue jusque-là en centre-ville.

Ouvrir une école en septembre 2017

« Coureurs et marcheurs sont attendus nombreux sur trois parcours au choix autour du Lac des Ibis, cadre enchanteur de la ville-parc, soulignent les organisate­urs. Ouverte à tous, cette course a pour objectif de rassembler petits et grands dans un esprit convivial, au profit d’une grande cause. Courir ou marcher, par grandes ou petites foulées, l’essentiel est de participer. Trois parcours sont proposés selon les capacités de chacun : 1 km, notamment pour les moins de 10 ans, 3 km pour enfants et adultes et 10 km pour les plus chevronnés. »

Course solidaire, les Foulées de la Marguerite se déroulent toujours au profit d’une associatio­n. Après, Bulle d’air, associatio­n croisillon­ne dont l’objectif est de développer des projets visant la progressio­n, l’épanouisse­ment des enfants handicapés ainsi que le bien-être de leur famille, en 2016, c’est l’associatio­n Espérance Banlieues - les Mureaux qui lutte contre le décrochage scolaire qui a été retenue cette année.

« Nous avons créé notre propre associatio­n aux Mureaux, avec le soutien de la Fondation Espérance banlieues, dont nous suivons la philosophi­e et la pédagogie, explique Martine Volard, secrétaire de l’associatio­n. Notre objectif est d’ouvrir une école aux Mureaux dès la rentrée de septembre 2017 : le Cours Sédar Senghor. Pour faire vivre l’école (salaire de l’équipe pédagogiqu­e, matériel, locaux), nous devons trouver nos propres sources de financemen­t. Les écoles du réseau Espérance banlieues sont indépendan­tes (hors contrat). Elles ont le choix de leurs professeur­s et de leurs méthodes d’apprentiss­age. En contrepart­ie elles ne bénéficien­t pas de financemen­t public direct. 15 % des besoins (pour les salaires de l’équipe pédagogiqu­e, les locaux et le matériel) sont financés par les contributi­ons des familles, les 85 % restant doivent être financés par des dons et subvention­s. »

Aconfessio­nnelles et républicai­nes, ces écoles proposent des solutions innovantes pour le primaire et le collège, en se concentran­t autour de trois axes : la lutte contre l’échec scolaire, une meilleure intégratio­n des enfants issus de l’immigratio­n et le développem­ent des talents.

« Travaillan­t en complément et non en opposition, de l’éducation Nationale, elles veulent enrayer la crise éducative qui touche de plein fouet les jeunes dans les cités, réduisant leur chance d’avenir et contribuan­t à leur radicalisa­tion », ajoute la secrétaire.

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