Le Courrier des Yvelines (Poissy)

La ville va-t-elle manquer de porte-drapeaux ?

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Les porte-drapeaux semblent être en voie d’extinction au Pecq. Un élu s’en émeut tandis que l’associatio­n des anciens combattant­s s’efforce de continuer à mobiliser des bénévoles.

Le conseiller municipal délégué à la vie associativ­e, Pierrick Fournier, a tiré la sonnette d’alarme devant les élus. Il y a de moins en moins de portedrape­aux aux cérémonies du souvenir. À qui la faute ? Tout simplement, au temps qui passe et qui fait que les anciens militaires présents lors des célébratio­ns sont moins nombreux qu’auparavant.

« Nous avons perdu plusieurs membres de notre associatio­n mais nous avons eu de nouveaux inscrits venus du Vésinet », explique Henri Cholet, président de la section alpicoise de l’union nationale des combattant­s (UNC).

Le groupe comptait encore, il y a quelques années, une centaine de membres. « J’ai fait paraître dans le journal de la ville un petit article afin de recruter de nouveaux membres, des personnes plus jeunes qui auraient fait l’armée, mais nous n’avons eu aucune réponse », commente Henri Cholet.

Malgré ce manque de réussite dans le recrutemen­t, ils sont une cinquantai­ne à se rendre aux différente­s cérémonies, le 14 juillet, le 11 novembre et le 8 mai. « Nous avons encadré récemment les obsèques d’un ancien combattant. » Cinq membres de la section sont malheureus­ement décédés il y a peu, « des anciens d’algérie et d’indochine ».

Personnes motivées

Quand on l’interroge sur le devenir de ces cérémonies, Henri Cholet est un brin fataliste. « Le service militaire n’existe plus et nos membres vieillisse­nt. J’ai pour ma part quatre-vingt-cinq ans et les personnes qui m’entourent ont environ le même âge.

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