Le Courrier des Yvelines (Poissy)

Thomas Pesquet connecté avec 1 000 écoliers des Yvelines !

- Nicolas Giorgi

Une visioconfé­rence avec Thomas Pesquet était organisée dans 10 000 classes à travers le monde le 20 mars dernier. En apesanteur et à 400 km d’altitude, l’astronaute a répondu aux questions des enfants d’élancourt.

« C’est incroyable. On dirait qu’on lui a simplement passé un coup de téléphone depuis Marseille. Et pourtant, il est à des centaines de kilomètres au-dessus de nos têtes ! », lance Maïssa, 10 ans, de l’école de la Villedieu, à Élancourt. « Ça a un côté magique, renchérit Myriam, 12 ans, il nous a fait une démonstrat­ion de tout ce que l’on pouvait réaliser lorsqu’on était en apesanteur. On a ainsi pu voir une goutte d’eau en lévitation dans son vaisseau spatial », se réjouit la jeune fille. du monde entier.

Il a été soumis à un feu nourri de questions, des plus pratiques aux plus surprenant­es. « Est-ce qu’il pleut dans l’espace ? », lui a demandé l’un des élèves. « Non, car à l’extérieur de la station l’eau ne peut pas exister. Il pleut parfois des météorites mais ce n’est pas vraiment une pluie sympathiqu­e ! », s’est amusé celui qui est aussi l’ambassadeu­r de l’unicef.

Cette interventi­on, à l’initiative de l’organisati­on à but humanitair­e, avait lieu dans le cadre de la Journée mondiale de l’eau, qui a eu lieu mercredi 22 mars. Une thématique qui a été reprise tout du long de cet entretien spatial.

« D’ici on a une vue imprenable sur la Terre, ou plutôt sur la planète bleue, puisqu’elle est recouverte à 70 % d’eau », a rappelé Thomas Pesquet, qui a également expliqué comment la station était ravitaillé­e. « L’eau nous parvient grâce à des véhicules cargo. Mais on recycle autant d’eau que l’on peut, y compris celle qu’il y a dans les urines ou la transpirat­ion. 95 % de toute l’eau que l’on consomme est recyclée, ce qui nous permet de vivre quasiment en autonomie. » L’entretien s’est achevé sur une question sur ses temps de loisirs, qui sont peu nombreux au sein de la station spatiale internatio­nale. « Moi, ce que je préfère, c’est regarder les étoiles, les planètes, mais surtout la Terre, dont j’ai pris plein de photos ». Une planète « d’un bleu phosphores­cent » a-t-il décrit. Si tout se passe comme prévu, Thomas Pesquet sera de retour sur la terre ferme en juin prochain.

En léger différé de 5 secondes, les questions étaient posées par des petits journalist­es ambassadeu­rs de l’unicef en plateau. Le son transitait par le centre de contrôle de la Nasa à Houston (Etas-unis). Pour l’image en revanche, c’était une toute autre paire de manches ! Une fois enregistré­es par la caméra de L’ISS, les captations étaient renvoyées à 36 000 kilomètres au-dessus de la station, vers un satellite qui les redirige ensuite vers la Terre. Cet échange a été rendu possible grâce à l’expertise d’equalx, une start-up française spécialisé­e dans les vidéoconfé­rences.

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